Conclusion du Sommet des femmes au CMA
Edmundston – Le Sommet des femmes s’est conclu le mardi 19 août avec une déclaration résumant les revendications approuvées par les participantes au cours des trois journées d’activités incluant des conférences, des ateliers et des tables rondes.
Le document découlant du sommet, élaboré sur trois axes principaux : « nous constatons, nous voulons, nous réclamons », est une analyse de la participation des femmes dans le processus des prises de décision dans la société actuelle.
« Cette déclaration du sommet est un outil que les femmes des trois territoires du CMA peuvent utiliser dans leur région respective. Nous constatons qu’il existe encore de la sous-représentation politique, des inégalités économiques, des droits bafoués (avortement), de la violence et de l’injustice. Nous voulons que ces situations cessent et que nos problèmes soient pris en considération. Nous réclamons que les divers intervenants politiques ou autres priorisent ces problèmes de société », a déclaré la présidente du regroupement féministe et du comité organisateur du sommet, Sylvie Morin.
Sous le thème « Partout les femmes décident… Les femmes agissent », le sommet a accueilli plus de 180 femmes pendant les trois jours d’activités. Mme Morin a résumé les 50 dernières années de combats pour une vraie égalité entre les hommes et les femmes.
PROGRÈS
« Nous avons fait du progrès, bien entendu. Il y a 50 ans, une femme ne pouvait ouvrir un compte bancaire sans l’approbation de son mari ou de son père. Si elle tombait enceinte, elle pouvait perdre son emploi. Cependant, aujourd’hui, malgré ces avancements, les femmes sont souvent moins bien rémunérées que les hommes, n’obtiennent pas toujours les mêmes avantages ou opportunités et subissent souvent les sévices de leur conjoint. Oui, il y a eu du progrès, mais la route est longue », a souligné la présidente.
Celle-ci considère le sommet comme un grand succès avec des participantes du Nord-Ouest, du Témiscouata et du Maine et aussi d’endroits plus éloignés. Une délégation de plus de 25 femmes du Bas-Saint-Laurent était aussi présente.
« Nous avons reçu des participantes de diverses régions. Dans un atelier, une résidente du Japon s’est jointe à nous. Nous avons terminé le tout avec la ‘’La Marche du nouveau départ’’, un exemple de solidarité. La Première Nation Malécite du Madawaska nous a accueillis par la suite avec un repas », a-t-elle résumé.
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