Le compte de taxes demeure au même niveau à Dégelis
Dégelis – En cette fin d’année, malgré la diminution des transferts provenant du gouvernement du Québec, la Ville de Dégelis a fait un cadeau à ses contribuables, le compte de taxes demeure au même niveau pour 2015 que 2014.
« En résumé, l’augmentation de la taxe foncière est contrebalancée par la diminution de la taxe de service. On peut donc conclure que le compte de taxes 2015 demeure le même qu’en 2014 », a indiqué le maire Normand Morin lors de l’adoption des prévisions budgétaires le 15 décembre dernier.
À titre d’exemple, la Ville a indiqué qu’une résidence moyenne évaluée à 109 363 $ desservie par le réseau d’aqueduc et dont le compte de taxes était de 2 201 $ en 2014, aura un compte de 2 198 $ en 2015, soit une diminution de 3 $. Pour les résidences non desservies par le réseau d’aqueduc, la diminution est aussi de 3 $.
« Le budget que nous proposons est basé sur une augmentation de 2 % du taux de taxation de l’an dernier, soit une augmentation de 0,02 $/100 $, faisant passer le taux de 1,38 $ à 1,40/100$ d’évaluation. Le taux spécial pour la prise d’eau potable de 0.02 $/100 $ d’évaluation demeure inchangé. En ce qui concerne les taxes de services, la tarification pour les matières résiduelles passent de 200 $/année à 175 $/année pour une résidence. Pour le secteur commercial, le coût d’un conteneur à déchets passe de 600 $ à 350 $ par verge cube. Cette diminution est due à la bonne performance de la R.I.D.T. en terme de volume de matières recyclées. Enfin, la tarification des services d’égout et d’aqueduc demeure inchangée à 220 $/année et à 250 $/année pour une résidence », a-t-on expliqué.
Au 31 décembre 2014, la dette de la Ville de Dégelis s’élèvera à 6 643 500 $. Les paiements relatifs à la dette pour la prochaine année sont estimés à 585 645 $, dont 345 200 $ en capital. « Nos infrastructures sont maintenant conformes aux normes et nous sommes en mesure d’offrir à la population une eau potable d’excellente qualité et en quantité suffisante pour subvenir à nos besoins actuels et futurs », a souligné M. Morin.