Préfecture du Témiscouata: Gaétan Lavoie en faveur de l’oléoduc
Packington – Gaétan Lavoie, candidat au poste de préfet de la MRC de Témiscouata, a présenté une partie de sa plateforme électorale le 4 octobre à Packington. « L’emploi, une priorité absolue », est le premier thème qu’il a abordé.
Dans ses engagements, on note « créer des emplois temporaires avec le prolongement de la route 185, l’éolien et l’oléoduc. » Concernant le projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada, M. Lavoie s’est dit en faveur si le projet est jugé sécuritaire.
« C’est intéressant pour notre MRC. De plus, je vois mal qu’on continue à travailler avec le transport routier et le train, c’est pas mal plus dangereux » a souligné le candidat.
Gaétan Lavoie a indiqué que « l’année 2012 a été marquée par un ralentissement de la croissance de l’emploi dans notre MRC où le taux de chômage a atteint 13,5 % selon l’Institut de la Statistique du Québec. Cela peut s’expliquer par le ralentissement économique dû à la récession aux Etats-Unis entraînant ainsi une diminution importante des exportations. »
« Alors que la population du Québec augmentait de 10 %, nous remarquons dans la MRC de Témiscouata une baisse de 10,3 % de sa population si on se réfère aux statistiques du gouvernement du Québec… Pour empêcher cet exode et conserver notre relève générationnelle, il faut donc créer des emplois valorisants et permanents permettant d’utiliser leurs talents et compétences afin de bien vivre au Témiscouata avec les ressources de la région », a ajouté M. Lavoie.
Les engagements du candidat tournent autour de grands éléments comme promouvoir l’entrepreneuriat, mobiliser les compétences, valoriser les études professionnelles, attirer des entreprises, intensifier la création d’emplois permanents, etc. « En foresterie, il faut fabriquer un produit qui se vend », a-t-il donné en exemple au niveau de la troisième transformation.
« Je veux travailler avec les PME pour augmenter leurs activités. J’ai des pistes et des gens qui parlent de faire des usines, mais je ne peux pas les nommer. Hier, j’ai été surpris de l’ampleur des projets de deux promoteurs du Témiscouata », a souligné le candidat.
Titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) et ayant travaillé pendant 25 ans à titre de conseiller en gestion au ministère du Développement économique, Gaétan Lavoie est convaincu qu’il est la personne pour aider au développement économique de la MRC de Témiscouata.
Candidat de la Coalition Avenir Québec aux dernières élections provinciales, Gaétan Lavoie rejette l’idée qu’il serait plus mal placé pour négocier avec un gouvernement du Parti Québécois ou du Parti libéral du Québec. « Je suis capable d’aller négocier, ce n’est pas mon genre de plier », a-t-il mentionné à cet effet.
Gaétan Lavoie, résident de Packington, a reçu l’appui du maire de cette municipalité, Émilien Beaulieu, qui lui a d’ailleurs demandé ce qu’il pensait de la MRC et de faire davantage connaître ses interventions. « Étant un gars de marketing, les gens vont savoir ce que la MRC fait », a indiqué M. Lavoie. Il a ajouté qu’il a été le premier candidat à rencontrer tous les maires. Selon lui, 15 d’entre eux ont eu un accueil favorable à sa candidature. Concernant la déclaration de son adversaire Guylaine Sirois qui a indiqué avoir obtenu l’appui de 70 % des élus municipaux, Gaétan Lavoie a mentionné ce qui suit : « On dit n’importe quoi, moi je les ai vus un à un. » Notons que Réjean Deschênes, maire de Saint-Elzéar, est également candidat au poste de préfet.
1 commentaires
Mais vous ne dites pas comment vous vous prendrez pour le réaliser.
Bien plus un programme de promesses pour obtenir le job....à la manière de bien des politiciens ambitieux.
C'est pas d'hier que les gens du Témis désertent la place pour voir ailleurs.
Stopper l'hégémonie, voilà le premier objectif...le principal.
En passant!
Les éoliennes, un oléoduc et une autoroute une fois sa construction terminée, ça ne crée pas d'emplois comme ceux que vous prônez, mais que des emplois temporaires souvent dévolus à des gens de l'extérieur puisque les compétences recherchées se retrouvent rarement chez nous.