École secondaire de Rivière-du-Loup
Une équipe féminine de basketball juvénile jouera des tournois au civil
Cette année, l’équipe féminine de basketball juvénile de l’École secondaire de Rivière-du-Loup est dans une classe à part, littéralement. Après des performances impressionnantes cet automne, l’équipe quitte la structure scolaire pour le civil où elle disputera des tournois un peu partout dans l’ouest de la province. Une première pour l’établissement scolaire.
La troupe de neuf athlètes, dirigée par l’entraineur Dany Ducas, a ainsi obtenu le vendredi 18 novembre la confirmation du Réseau du sport étudiant du Québec (RESQ) qu’elle pouvait participer à des tournois civils organisés à l’extérieur de l’Est-du-Québec.
«On a fait une demande via une lettre signée notamment par la direction de l’École. Nous sommes tous très excités d’avoir reçu une réponse positive. On croit que ce sera vraiment bénéfique pour nos étudiantes», a déclaré M. Ducas. Une équipe de Rimouski profite également de cette opportunité.
Chose certaine, l’équipe n’a pas volé ce privilège qui lui confère maintenant le droit de participer à des tournois civils à Victoriaville, Trois-Rivières et Québec, notamment. Lors d’un tournoi présaison tenu il y a trois semaines à Rivière-du-Loup, la formation a été sans pitié contre le Collège Notre-Dame, Matane et Carleton qu’elle a battu respectivement 53-9, 51-4 et 40-10. Seule les Rimouskoises ont réellement offert de l’opposition.
«Notre possession de balle et notre positionnement en défensive ont été déterminants lors de ces rencontres. C’est vrai que ces pointages sont spectaculaires et plutôt inhabituels», a ajouté M. Ducas, soulignant la cohésion que les vétérantes ont su créé rapidement avec leurs nouvelles coéquipières.
La formation est composée de Laurie Bourgoin, Megan Chénard, Claudia Lagacé, Eliane Lapointe, Kim Letouneau, Audrey-Ann Dionne, Audrey Béland, Naomy Martin et Marie-Claude Therriault. Dany Ducas est appuyé par Marie-Pier Caissy. Certaines d’entre elles sont d’ailleurs d’âge cadette, mais performent au niveau supérieur en raison de leur potentiel.
Précisons enfin que la dérogation émise par le RSEQ n’est valide que cette année. C’est pour le moment un cas unique à l’École secondaire de Rivière-du-Loup. On évaluera si les besoins iront dans le même sens dans le futur.
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