Dossier Alexis Turcotte: Me Jean-Pierre Ménard persiste et signe
Rivière-du-Loup - Me Jean-Pierre Ménard persiste et signe, Alexis Turcotte vit encore aujourd’hui avec des séquelles post-commotion cérébrale. Malgré une participation au Championnat régional double lettre HBSL et à la Coupe Dodge dans les mois qui ont suivi l'incident, l’avocat soutient que son état ne lui a pas permis de retourner sur la glace pour jouer au hockey.
« Quelques mois après les incidents du 27 novembre 2010, Alexis s’est senti mieux et avec l’accord des médecins, en se montrant prudent, il a reçu la permission de rejoindre son équipe pour le championnat régional et ultérieurement la Coupe Dodge », souligne Me Ménard.
« Mais voilà, poursuit l’avocat, après cette très courte période de rémission, et d’autres petits bouts où ça a parfois mieux été. C’est normal, d’après le suivi médical, ça suivait un repos complet », confie le procureur. Seulement, en septembre, les symptômes post-commotion d’Alexis auraient refait surface et le jeune adolescent aurait été incapable d’entamer la saison.
Me Ménard souligne que la participation du jeune hockeyeur à ces deux championnats n’est pas une surprise et qu’il était bien au fait de sa présence à la Coupe Dodge. « En conférence de presse (la semaine dernière) nous n’avons pas eu le temps d’exposer tous les détails, on a donné les grandes lignes, mais pas toutes les considérations médicales », résume-t-il.
Me Ménard soutient que ces détails ne changent rien à la poursuite. Les symptômes qui sont apparus par la suite indiquent hors de tout doute un traumatisme crânien « qui va récidiver. » Il déplore l’impression de collusion que certains véhiculent.
« Il n’y a pas de camouflage, de collusion. L’important c’est que tout le monde se concentre de mieux protéger les enfants qui jouent au hockey et de mieux traiter ceux qui sont victimes de blessures », a-t-il conclu.
6 commentaires
Tellement facile de tout reprocher aux associations de hockey, même si plusieurs en doute, beaucoup de travail est fait pour tenter d'enrailler les problèmes de violence et de blessures dans ce sport.
Les associations sportives de toutes sortes devront-elles demander des analyses de comportements de tous les participants avant d'accepter les inscriptions? Faire de la discrimination par rapport aux jeunes? Je vous dirais que ce type de poursuite va amener de l'exagération et que les associations, écoles, ligues, municipalités, en bref tout ceux qui organisent des activités sportives pour les jeunes deviendront responsable de tout ce qui peut arriver. Qui osera se risquer à organiser du sport? Personne. On devra donc en subir collectivement les conséquences.
Finalement, il est tellement facile de nous traiter d'incompétents mais ça on se le fait dire à l'année longue en très forte majorité par des gens qui en font moins dans l'année pour le sport et les jeunes que ces bénévoles en un week-end. Car oui je fais partie des gens qui s'impliquent et je trouve assez déplorable certains commentaires.
Quand t'es rendu à fabuler pour trouver des raisons...