700 kilomètres pour freiner les projets pétroliers
Le départ de la Marche des Peuples pour la Terre Mère
Quelques manifestants de la Marche des Peuples pour la Terre Mère.
Les marcheurs dans les rues de Cacouna.
Les marcheurs s'étaient regroupés dans la cour de l'école primaire de Cacouna.
Les marcheurs dans les rues de Cacouna, en direction de Rivière-du-Loup.
Cacouna - La Marche des Peuples pour la Terre Mère de 700 km entre Cacouna et Kanesatake s’est mise en branle le samedi 10 mai dernier à 13 h, dans le cadre de la Journée nationale d'action pour le climat. Avec cet événement, les manifestants de diverses organisations environnementales souhaitent exprimer leur opposition aux projets d’oléoducs et à l’exploitation des hydrocarbures.
Pendant 34 jours, les marcheurs franchiront 700 km afin de freiner les projets d’Enbridge et de TransCanada. Selon eux, ces activités d’extraction et de transport du pétrole sont une menace pour la sécurité, l’environnement et le bien-être des communautés, le fleuve Saint-Laurent et pour le climat.
Une centaine de personnes s’étaient déplacées afin d’assister à la conférence de presse en avant-midi. Une majorité de citoyens de la région du Bas-Saint-Laurent était présents, accompagnés de quelques membres de communautés autochtones, et de militants de la région de Montréal.
« On s’attendait à recevoir environ 60 personnes à Cacouna. Il y a 21 personnes inscrites pour faire les 700 kilomètres au complet, mais plusieurs se greffent à notre marche et partent selon les villes qu’on va visiter » explique Alyssa Symons-Bélanger, de la Marche des Peuples pour la Terre Mère.
Pour Mikaël Rioux, qui marchera de Cacouna à Kanesatake, il faut parler de tous les dommages collatéraux reliés à ce type de projet. « Le projet de port pétrolier de TransCanada à Cacouna, représente un risque majeur pour la survie des bélugas du St-Laurent, déjà grandement fragilisée » a-t-il exprimé.
Par la même occasion, les groupes citoyens STOP oléoduc effectueront le lancement de la campagne de sensibilisation « Coule pas chez nous ! » dans trois villes simultanément, soit à Cacouna, à Québec et à Montréal.
Cette organisation rappelle que selon l'Institut Pembina, l'oléoduc Énergie Est dégagerait autant de gaz à effet de serre que 7 millions de véhicules. L'oléoduc produirait l'équivalent de 32 millions de tonnes de dioxyde de carbone par année, soit plus que le total des émissions du secteur du transport routier au Québec en 2010.
15 commentaires
Succès de ce nouveau continu social
Bravo aux organisateurs et participants
Succès de la marche
Bravo aux organisateurs et félicitations aux marcheurs
Un sujet d'actualité pour toute la population de Cacouna
Sécurité sociale
Santé
Protection de l'environnement
Sauvegarde du paysage naturel
Circuit patrimonial
Une société malade ?
Le jaunisme des jaloux se traduit par lapidation des organisateurs et l'absence de jugement d'une évaluation sociale équitable dans l'état actuel du déroulement des activités sur l'information réelle.
je suis d'accord avec vous sur toute la ligne...sauf que cette ligne est mince, très mince!
Quel différence entre un illuminé(élu miné dans sa crédibilité)qui perçoit des enveloppes de $$$ pour ses élections clés en main de la part d'un lobbyiste(non inscrit celà va de soi) à la solde d'une firme d'ingénieur et un activiste révolutionnaire qui perçoit de l'assurance-emploi...
La différence est, que lui, il s'est qualifié pour!
Merci gang, de marcher pour nous tous!
J'ai participé à la marche hier. S'il est vrai que seul un noyau restreint de marcheur (environ 20) va parcourir les 700 km prévus, ils seront accompagnés à chaque étape par d'autres marcheurs. Hier, nous étions prés de 80 à le faire.
J'ai 47 ans. Je faisais partie du lot accompagné de mon fils de 13 ans. Je tenais à accompagner ces soi-disant « hippies » pour cette première étape parce que je suis préoccupé par l'avenir que nous réservons à nos enfants et à nos descendants si nous persistons à entretenir notre dépendance au pétrole. Nous avons au Québec le potentiel d'être à l'avant-garde du développement des énergies renouvelable en raison notamment de notre potentiel hydro-électrique et éolien. Et que faisons-nous ? Nous investissons dans le pétrole au risque de spolier nos terres agricoles, de polluer nos cours d'eau, de polluer l'air qu'on respire et de détruire toute la biodiversité que renferme notre Fleuve aux grandEst-ce vraiment ce que nous voulons léguer à nos enfants ?
Si jamais le coeur vous en dit,allez vous promener vers la Baie James; après avoir constater
les dégâts irréparables suite à l'harnachement des plus belle rivières au monde on s'en reparlera. Aucuns projets énergétiques d'ampleur ne peut-être considérés comme du développement durable. Le mythe d'énergie propre des barrages du Nord est faux au plaisir de vous déplaire. Aller constater avant de dire n'importe quoi. Si les résident de la Baie James auraient eux autant de poids médiatique que les petits écolos snobs du sud cela N'AURAIS JAMAIS été possible. Les terres ancestrales de nos ancêtres autochtones ont été échangées pour des ski doo et de la bière.
Le jour approche où nos enfants et nos petits enfants nous demanderons ce que vous avez fait pour protéger leur environnement? Il y aura deux réponses possibles: ceux qui ont choisit de rien faire et ceux qui ont tenté de faire changer les choses. C'est maintenant à vous de choisir ce que vous leur répondrez.
ALERTE -- ALERTE
Projet de l'oléoduc Énergie Est . Volume 2. Mars 2014
Rubrique 1 . Québec
Introduction 1.8.5
Confirmation écrite par TransCanada dans son projet proposé.
# Le parc de réservoirs de stockage à Cacouna, les teneurs en polluants atmosphériques devraient être plus élevées. #