Rivière-du-Loup - L’École de français du Cégep de Rivière-du-Loup célèbre cette année ses 40 ans et accueille cet été plus de 220 étudiants de partout au Canada. Déjà une centaine d’étudiants, âgés de 18 ans et plus, sont au Collège depuis le 19 mai dernier, et ce, jusqu’au 20 juin. Un autre groupe de 120 étudiants, âgés entre 16 et 17 ans, est attendu du 6 juillet au 8 août, pour la session d’été.

C'est en 1974 que l’École de français de Rivière-du-Loup a débuté son programme. Depuis ce temps, des milliers d’étudiants sont venus à Rivière-du-Loup pour apprendre le français et vivre une expérience culturelle extraordinaire.

Au cours de toutes ces années, des centaines d’enseignants, animateurs et moniteurs ont partagé leurs connaissances et leur passion avec ces étudiants venus de partout, sans oublier les nombreuses familles hôtesses qui ont ouvert leurs portes et leurs cœurs. L’équipe de l’École de français, composée de 25 personnes en administration, coordination, enseignement et animation, travaille avec passion pour offrir un séjour inoubliable aux participants. De nombreux collaborateurs de la communauté louperivoise et des environs, organismes, entreprises, individus, sont aussi des partenaires essentiels pour l’École de français.

« LES GENS SONT AIMABLES »

Deux étudiants de l’École de français, Ahmad Moujtahed, originaire du Liban, habitant à Montréal et Yaqueline Rojas, de la Colombie, ont partagé leurs impressions. Ahmad étudie en cinéma, est inscrit en journalisme et communication à l’Université de Concordia et pour lui : « apprendre le français est incontournable pour se trouver du travail ». Il s’est inscrit au programme Explore pour pratiquer le français et poursuivre son intégration à Montréal. Il a une première impression très agréable de Rivière-du-Loup : « la ville est tranquille et les gens sont très aimables ».

Les occupations familiales de Yaqueline faisaient en sorte qu’elle reportait le projet d’améliorer ses compétences linguistiques. Maintenant, elle réalise le projet de sa vie grâce à sa mère, venue de son pays pour s’occuper de sa famille. Elle souhaite : « une expérience riche en formation et en communication avec les gens d’ici, loin des grands centres urbains et améliorer mon français ».

La population est invitée à parler français aux étudiants qui nous rendent visite à les accueillir avec curiosité et ouverture.