Monique Bouchard quitte la Ville de Rivière-du-Loup
Rivière-du-Loup - Il y a cinq ans, Monique Bouchard acceptait le poste de directrice du Service des communications de la Ville de Rivière-du-Loup. Elle quittera ses fonctions le 10 avril pour retourner à ses premières amours, en tant que consultante en communications dans la région de Québec.
«J'ai amorcé ma réflexion quant à mes objectifs de carrière il y a un an et des opportunités intéressantes se sont présentées. C’est l’histoire de ma vie de me retrouver à la bonne place au bon moment et c'est encore le cas. Il y a «Haïti-Canada», projet pour lequel j'ai été appelé à oeuvrer. Je continue jusqu'en 2019. J'ai aussi une belle opportunité aux États-Unis», dit-elle en entrevue exclusive à Info Dimanche.
Cette dernière opportunité lui a été offerte après qu'elle se soit acheté une propriété en Floride. «Depuis une dizaine d'années, ReMax a une filiale là-bas. Lors de la crise immobilière aux États-Unis, ils ont vendu des maisons à plusieurs Québécois, dont moi. De fil en aiguille, ReMax m'a approchée pour agir à titre de consultante en marketing. C'est en plein dans mon créneau», dit-elle.
«Mon rôle consistera à trouver des stratégies permettant à ReMax de demeurer présent et bien actif dans le marché immobilier aux États-Unis, en tenant compte de la fluctuation des devises. Je recevrai une formation là bas dès la mi-avril et je reviendrai ensuite travailler au Québec cet été, pour repartir à l'automne, présenter ma proposition», explique celle qui est emballée par cette nouvelle expérience.
DÉCISION PERSONNELLE
Selon Mme Bouchard, les critiques envers le service qu'elle dirigeait ne sont pas du tout responsables de sa décision. «Lorsque j'ai commencé à travailler ici, dans le domaine municipal, je m'étais donné un horizon de quatre ou cinq ans. J'ai été engagé le 12 avril 2010, il y a donc cinq ans. Je désire aussi avoir plus de latitude dans mon horaire. Je ne serai plus salariée, mais consultante en communications, ce que j'ai fait durant 10 ans à mon compte dans la région de Québec».
De son expérience à la Ville de Rivière-du-Loup, Monique Bouchard affirme être très satisfaite. «Le monde municipal n’est pas simple, mais c'est très formateur.» Monique Bouchard n'est pas originaire de la région, mais elle y gardera un pied-à-terre. «Il n'est pas question de vendre ma maison de Saint-Pacôme. Le Kamouraska est ma terre d'adoption et je suis là pour y rester».
2 commentaires
Le temps est venue de faire des économies nécessaires et essentielles pour les payeurs de taxes de notre Ville.
Quand à Madame Bouchard, nous lui souhaitons d'escalader de nouveaux sommets tout en évitant les écueils qu'on y rencontre habituellement.