Les enseignants du Cégep de Rivière-du-Loup disent oui à la grève
Rivière-du-Loup - Les enseignants du Cégep de Rivière-du-Loup se joindront au mouvement national de grève sociale qui doit avoir lieu le 1er mai. La décision a été prise lors de l’assemblée générale spéciale du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Rivière-du-Loup (SEECRDL) qui a eu lieu le 21 avril dernier.
Au total, seulement 49 enseignants sur les 127 répertoriés actifs cette session ont été présents. Le vote a été serré alors que 55 % ont voté en faveur de la journée de grève contre 43 % qui s’y sont opposés. Il y a eu 2 % d’abstention.
Le SEECRDL souhaite ainsi « manifester son désaccord vis-à-vis les mesures de compressions budgétaires imposées au Cégep de Rivière-du-Loup. »
Le syndicat compte utiliser la journée de grève pour réaliser différentes actions dont le but avoué est de sensibiliser la communauté collégiale, les élus et la population aux effets néfastes des compressions sur l’établissement d'enseignement collégial.
LES ÉTUDIANTS VOTENT CONTRE LE GRÈVE
À noter que la semaine dernière, les étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup ont voté majoritairement contre la levée des cours le 1er mai prochain dans une proportion de 67,7%. Les étudiants s'étaient prononcés par scrutin électronique. Finalement, les profs en auront décidé autrement.
12 commentaires
De vrais fonctionnaires gâtés ...
Ce genre de vote devrait être pris par au moins 50%+1 des profs éligibles à voter.
J'imagine que ce fut un vote de profs gâtés, des individus qui n'ont jamais su accepter qu'on leur dise non!
Le jour où la place sera vide de ses étudiants, on ne va certainement pas garder le Cegep ouvert pour leur faire plaisir.
On voit aujourd'hui l'éducation comme une usine à diplômer, mais fondamentalement, l'éducation est à la base de cette société. Les enseignants ont notre jeunesse entre les mains. En plus de cela, ils doivent tenir, pour ceux qui ont encore la foi, tout un système d'éducation à bout de bras.
Vous appelez ça des conditions idéales de travail agréables considérant le fait que les enseignants ont tous au moins un premier cycle universitaire en poche dans un domaine spécialisé? Et que dire de leurs vacances? Des vacances sans solde! Quoi de mieux? Des étudiants qui se battent pour que le prof abaisse ses standards et leur donne leur fichu bout de papier.
Les profs ne sont pas des fonctionnaires, au même titre qu'un médecin ne l'est pas. Ce sont des professionnels. Ce serait de dévaloriser plus qu'elle ne l'est déjà cette profession à la base de la société que de maintenir et alourdir les baisses salariales accumulées depuis maintes années. Assez c'est assez, l'éducation est l'avenir de la société. En coupant dans l'éducation, on coupe dans l'avenir du Québec. Qu'est-ce que ça fait une société sans avenir? Ça écoute la télé et ça n'a plus de projet collectif. L'ignorance d'un peuple est la force de tout gouvernement corrompu.
Un vote de grève, ça ne se prends pas dans un coin par quelques personnes. C'est un acte régie par la loi. Il doit y avoir convocation, par écrit (papier ou courriel) sur lequel est écrit "vote de grève" et ça doit se voter en secret.
Alors, s'il n'y avait que 49 présents à l'assemblée, c'est que les absents ont laisser les présents décider à leur place. Ce sont les règles du jeu de la démocratie. Je n'ai jamais voté pour Couillard mais c'est mon premier ministre...
Quand aux raisons du débrayage, je n'ai pas le temps, je dois aller travailler. Mais combien de milliards ont été coupé en éducation ces dernières années? Le porte-parole patronal a dit qu'il se foutait des élèves et de l'éducation, il a une commande du gouvernement de couper pour équilibrer le budget. A ce compte, pourquoi par fermer les écoles un an, on économiserait tout ces salaires de profs (et directeurs, et de secrétaires, et de concierges...) payés à rien faire; les détracteurs de l'éducation seraient contents.
L'argent économisé pourra dès lors servir pour les bonnes choses et non pour entretenir des gens à rien faire ce que nous savons tous.
À celui qui dit que les profs ne sont pas payé pour leurs vacances d'été, je lui répondrai qu'ils touchent sur dix mois leur salaire de douze.
En connaissez-vous bien des travailleurs qui jouissent d'un tel avantage? Et si ceux-là ne sont pas capables de gérer cet argent convenablement, on peut comprendre qu'il se sente pauvre durant deux mois et souhaite être mieux payé pour compenser.
Et des travailleurs avec un premier cycle universitaire, il y en a à tous les coins de rue et ils n'ont pas tous ces avantages que les enseignants ont en général. Pour survivre, ils font preuve d'imagination et doublent leurs efforts quand le temps l'exige.
Aux enseignants d'en faire autant puisqu'ils ont été trop longtemps privilégiés. Normal qu'ils soient les premiers à faire un effort en exagérant moins sur le crémage.
Quand la caisse est vide, on échange le champagne pour du mousseux. L'effet recherché est pratiquement le même.
J'ai l'impression que vous ne seriez heureux que quand vous payez 0$ de taxe, que tous vos voisins seront pauvres et qu'il ne reste plus rien à faire que de s'asseoir sur vos steaks et écouter la Voix...
"Un peuple trop savant est difficile à gouverner".
...Incroyable comment il y a toujours plein de monde jaloux des conditions de travail d'autre monde!...
Pourtant ces mêmes personnes défendent les salaires et autres avantages stratosphériques de certains dirigeants (dont ceux des banques). Comme quoi la jalousie et le rabaissement des autres semble plus simple lorsque les gens visés sont de la classe ouvrière ou lorsqu'ils proviennent de l'union d'un groupe comparativement au supposé effort d’un individu.
Cela me fait toujours rigoler de voir l'indignation à deux vitesses :
La première est que lorsqu'un groupe d'individus se rassemblent pour améliorer leurs conditions de travail et de vie on leur tape dessus.
La deuxième est lorsqu'un individu ramasse le pactole avec la bénédiction de ses pairs (qui profiteront du retour de l'ascenseur) on les admire et on les défends en évoquant le principe sacro-saint du capitalisme lié qu’à l’individu. En cela, la radio-poubelle et certains chroniqueurs de la presse écrite se font les défenseurs acharnés du culte de l’individu (Me, Myself & I) réussissant et méritant cette réussite versus le collectif parasitaire. Pourtant, ils oublient volontairement que l’individu ayant ‘’réussi et au sommet’’ n’a pu en aucun cas y arriver seul. Cela lui a pris les efforts de des employés et collègues pour y parvenir.
Comme quoi le principe d'enrichissement (des conditions de travail et de vie) collectif d'un groupe irait à l'encontre du principe capitaliste.
Pour certains la notion se résume à une pensée binaire du genre :
Capitalisme = Augmentation de la richesse de l'individu
Syndicalisme = socialisme.
Quand le syndicalisme = Augmentation de la richesse de l'individu par le groupe.
Pourtant, ils oublient volontairement que l’individu ayant réussi et au sommet ne peut en aucun cas y arriver seul. Cela lui a pris les efforts de ses employés, pour y parvenir.
Richesse dans le sens large de conditions de travail et de vie.
@ Payeur de taxes
Vous devriez plutôt vous en prendre 78 profs. absent qui de par leurs absences approuvent les résultats. Un peu comme lors des élections où le taux de votation est bas et où le gouvernement Libéral fut élu avec moins de 20% de la population en âge de voter. Là encore les absents ont consentis aux résultats.