Saint-Jean-de-Dieu – Au terme de l’exercice financier terminé le 31 décembre 2014, la Caisse Desjardins du Terroir basque a enregistré des excédents d’exploitation de 287 000 $, en baisse de 21,8 % par rapport à l’année précédente.

Elle a également annoncé aux membres présents lors de l'assemblée générale qu’elle fermera les centres de services de Sainte-Françoise et de Sainte-Rita, à compter du 12 juin 2015.

Le président Dany Leblanc indique que « seulement 211 des 4 450 membres de la Caisse sont des utilisateurs exclusifs des services caissiers de ces centres de services. Certains d’entre eux devront changer quelque peu leurs habitudes, mais plusieurs se déplacent déjà sur le territoire pour effectuer des achats ou consommer des services ».

Les nouveaux modes d’accès font en sorte qu’il n’est plus nécessaire de se déplacer en caisse pour réaliser une multitude de transactions.

«Plus de 90 % des transactions réalisées par les membres de la Caisse sont effectués ailleurs qu’au comptoir de la Caisse alors que dans les années 80, c’était l’inverse. Ces nouvelles habitudes de consommation ont pour conséquence de réduire considérablement l’achalandage au comptoir et créent une insuffisance de transactions pour assurer la rentabilité et le maintien de ce type de services dans cinq établissements différents. Dans l’exercice d’une gestion saine et prudente des avoirs des 4 450 membres, le conseil d’administration a décidé de concentrer les services dans trois établissements» affirme M. Leblanc.

« Nous allons rencontrer ces membres pour identifier avec eux la solution appropriée afin de répondre à leurs besoins. Nous allons poursuivre les formations privées concernant les nouveaux modes d’accès tels AccèsD Internet et téléphone qui permettent de réaliser des opérations financières pratiquement en tout temps », aoute M. Roy. Nous travaillons à établir des ententes avec les municipalités et les commerces locaux pour diminuer l’impact de ces fermetures.

RISTOURNE

La Caisse Desjardins du Terroir basque a proposé le versement d’une ristourne de 121 000 $ et d’une somme de 20 000 $ au Fonds d’aide au développement du milieu, une forme de ristourne collective.

«Cette répartition s’appuie sur l’importance de l’équilibre entre la distribution des excédents, la croissance et la capitalisation. Les nouvelles normes internationales appliquées aux institutions financières, instaurées par les accords de Bâle, font en sorte que la Caisse doit revoir les produits qui composent son capital », explique Émilio Roy, directeur général.