Le ROMM étend son suivi des mammifères marins jusqu’au Nunavik
Rivière-du-Loup – Le Réseau d’observation de mammifères marins (ROMM) accueille un nouveau partenaire dans sa grande famille de membres observateurs: le Parc national Tursujuq.
Cela fait maintenant près de 17 ans que le réseau des membres observateurs du ROMM, composé de parcs nationaux, de transporteurs maritimes et de compagnies d’observation en mer, participe à un vaste projet de collecte de données de cétacés et de phoques de manière bénévole. Ce sont ainsi près de 20 entreprises qui participent à mieux connaître la répartition des mammifères marins à l’échelle de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. L’adhésion du parc national Tursujuq à ce réseau permettra de couvrir un nouveau territoire jusqu’alors non couvert par le ROMM.
BAIE D'HUDSON
Situé près la côte est de la baie d’Hudson, non loin de la communauté inuite d’Umiujaq, le parc national Tursujuq a une vaste superficie de 26 107 km2 et comprend de nombreux attraits exceptionnels. Il y a, par exemple, le lac Guillaume-Delisle, dont les eaux saumâtres soumises aux marées constituent un véritable havre pour les phoques et les bélugas. Ces derniers font partie de la population de l’est de la baie d’Hudson désignée en voie de disparition depuis 2004 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).
« Puisque nous voulons nous assurer que les espèces sensibles fréquentant le parc ne soient pas dérangées par les activités récréotouristiques qui s’y déroulent, il importait de mettre en place un protocole relativement simple de prise de données permettant aux employés du parc, aux visiteurs et aux résidents de la communauté d'Umiujaq de collecter des données sur les observations réalisées. Notre implication auprès du ROMM est devenue ainsi toute naturelle », mentionne Véronique Nadeau, responsable à la conservation et à l’éducation au parc Tursujuq.
Les données qui seront collectées pourront, comme toutes les autres données opportunistes récoltées par les membres du ROMM, être consultées gratuitement par le biais du portail web de l’Observatoire global du Saint-Laurent (OGSL) au www.ogsl.ca/bio.
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