Saint-Antonin – Chemises et chapeaux de cowboys étaient en vogue à Saint-Antonin, à l’occasion du 8e Festival country, du 19 au 21 juin. L’événement a accueilli plus de 300 cowboys provenant de partout dans le monde qui tentaient de se tailler une place pour la Coupe Canada de Saint-Tite en septembre prochain.

Malgré la température nuageuse, la foule était au rendez-vous samedi soir pour la deuxième journée des qualifications. Une nouveauté cette année, la compétition de «bullfighters», à la toute fin du rodéo. L’homme se mesure à des taureaux combatifs afin de montrer ses meilleurs mouvements d’esquive, ce qui a fortement fait réagir la foule. Les plus téméraires ont même osé les provoquer pendant plus d’une minute dans l’arène.

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«Le samedi, il y avait environ 4 000 personnes dans les estrades, nous sommes très satisfaits de la réponse de la population», a commenté le président du Festival country de Saint-Antonin, Steeve Roy.

Il a souligné au passage que les estrades de la Place Berger peuvent contenir un maximum de 5 200 spectateurs. Le décompte officiel n’a pas été effectué sous le chapiteau, mais celui-ci était plein aux trois quarts pour les spectacles et la danse. La rue était quant à elle complètement occupée.

FESTIVAL PLUS OUVERT

L’accès gratuit au site a permis à plus de familles de participer aux festivités. «Je pense qu’on a mis le doigt sur le bobo. On voulait rendre le Festival plus ouvert et accessible et je crois que c’était la décision à prendre pour attirer cette clientèle», a-t-il expliqué.

Il souligne cependant que du travail reste à faire pour le rodéo de la soirée de vendredi, alors que les estrades étaient emplies à la moitié de leur capacité. «C’est normal, ce sont les gens locaux qui se déplacent, c’est plus compliqué à remplir, les personnes terminent de travailler le vendredi…mais 2 000 personnes pour un rodéo, ce n’est quand même pas décevant !», a-t-il fait valoir.

Le temps incertain a nui à la présentation de la parade dans les rues de Saint-Antonin le dimanche après-midi. Plusieurs participants ont annulé leur présence en raison du risque de pluie élevé, mais la réponse de la population était tout de même positive. «C’est avec une année comme celle-ci qu’on efface les mauvaises traces», a conclu Steeve Roy.