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Abatteur forestier: à travers lots, chablis, mouches!

durée 21 juillet 2015 | 11h49
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Saint-Cyprien – Tant que la forêt vivra, le travailleur forestier vivra lui aussi. La machine ne parviendra pas à se substituer à cet homme infatigable habitué d’œuvrer dans des conditions difficiles, sous des chaleurs parfois torrides dans les sous-bois, parmi des hordes de mouches noires et de maringouins qui le laissent indifférent, même qu’elles n’en font pratiquement plus de cas, préférant juste lui tourner autour sans même l’attaquer, le mordre ou le piquer.

    Tant que se feront des coupes sélectives en forêt, l’abatteur y aura une place prédominante que jamais une tête multifonctionnelle ne pourra remplacer adéquatement.

    Le Groupement Forestier et Agricole Taché compte dans ses rangs pas moins de 13 abatteurs qui jouent de la scie mécanique quotidiennement sur les lots privés sous aménagement, entrant en forêt à l’aube pour en ressortir plusieurs heures plus tard au moment d’aller au souper. Ils effectuent des travaux de coupe forestière de juin à mi-novembre.

    Nous en avons rencontré quatre récemment, soit Serge Gagnon, Marius Plourde, Roger Santerre et René Tremblay, quatre abatteurs aguerris qu’on appelait « bûcherons », il n’y a pas encore très longtemps. 

    Serge Gagnon est le plus jeune du groupe. Âgé de 34 ans et originaire de Sainte-Rita, mais demeurant à Saint-Paul-de-la-Croix, il exerce ce métier depuis 16 ans. Propriétaire de lots boisés, il fait de la plantation chaque année en mai avant de procéder aux opérations de coupes en billes de huit pieds qu’il dispose en tas (bunch) le long de sentiers, lesquels sont ensuite empilés dans des transporteurs pour être menés au chemin où des camions en feront la cueillette pour les acheminer en usine.

    Marius Plourde a 58 ans. Il est originaire de Saint-Hubert et vit de ce métier depuis maintenant 40 ans. Il a passé toute sa vie en forêt.

    L’aîné du groupe, Roger Santerre, a 63 ans. Originaire lui aussi de Saint-Hubert, il a bûché toute sa vie.

    René Tremblay est né à Saint-Clément mais habite Trois-Pistoles. Âgé de 54 ans, il a entrepris sa carrière de travailleur forestier à 14 ans.

    Ces travailleurs ont toujours gagné leur vie à la dure. Un trait commun les distingue : leur bonne humeur!

     

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