Rivière-du-Loup- Les membres du Syndicats des professionnelles et professionnels du Grand-Portage (SPGP) ont voté le 14 septembre à scrutin secret un mandat de grève légale de six jours à exercer sur une base rotative et régionale ou nationale.

Le moment de la grève sera annoncé ultérieurement par le Front commun et tiendra compte de l’évolution des travaux aux tables de négociation. « Les professionnels de l’éducation considèrent que les offres patronales sont scandaleuses et méprisantes pour les travailleuses et travailleurs de l’État », mentionne Johanne Gingras, présidente du SPGP.

Les représentants syndicaux négocient avec le Conseil du trésor depuis plus de huit mois sans avancée significative. Les membres ont donc décidé de mettre de la pression afin d’accentuer leur rapport de force.

PERSONNEL DE SOUTIEN

Hier, ce sont les employés de soutien membre du Syndicat du soutien scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup, affilié à la CSN, qui se sont donné un mandat de grève dans une proportion de 70 %, alors que 178 des 386 membres étaient présents.

ENSEIGNANTS (SEGP)

De leur côté, les membres du Syndicat de l'enseignements du Grand-Portage (SEGP) tiendront leur vote au sujet des six journées de grève, lors de leur assemblée générale qui aura lieu le 29 septembre au Centre culturel Berger de Rivière-du-Loup.

FRONT COMMUN

Dans le cadre de la négociation sectorielle, les différents syndicats font front commun (400 000 personnes) et revendiquent un rattrapage salarial par rapport aux autres travailleurs du Québec, soit 13,5 % sur trois ans, alors que, de son côté, le gouvernement propose plutôt un gel salarial de deux ans et des augmentations de 1 % pour chacune des trois années suivantes.

Plus de 250 postes à temps complet qui ont été coupés dans le secteur de l’enseignement pour l’année 2015-2016 au Québec.