La population du Bas-Saint-Laurent poursuit son déclin
Rivière-du-Loup – Le Bulletin statistique régional, édition 2015, de l’Institut de la statistique du Québec confirme que la région continue de voir sa population décliner.
Entre 2011 et 2014, ses effectifs se sont réduits à un rythme annuel moyen de – 1,5 pour mille, selon les données provisoires. Ces pertes sont plus importantes qu’au cours de la période 2006-2011 (– 0,4 pour mille), sans toutefois atteindre le niveau du début des années 2000 (– 2,7 pour mille).
Selon les données provisoires, sur les huit MRC que compte la région, seule Rimouski-Neigette (9,3 pour mille) connaît une croissance démographique positive entre 2011 et 2014. Le rythme de la croissance s’y est par ailleurs accéléré au cours des dernières années. En effet, le taux annuel moyen y était de 0,9 pour mille durant la période 2001-2006 et de 7,5 pour mille en 2006-2011.
RIVIÈRE-DU-LOUP
À Rivière-du-Loup (– 1,8 pour mille), la population s’est légèrement réduite entre 2011 et 2014. Cette MRC avait plutôt enregistré une croissance positive variant entre 6 et 7 pour mille au cours des deux périodes précédentes.
AILLEURS DANS LA RÉGION
Dans les six autres MRC de la région, le déclin se poursuit. La Matapédia, La Mitis et Les Basques affichent des pertes parmi les plus prononcées du Québec à l’échelle des MRC, avec une diminution annuelle moyenne variant entre – 8,0 et – 10,0 pour mille entre 2011 et 2014. Les pertes sont plus modérées dans Témiscouata (– 6,2 pour mille), Kamouraska (– 5,6 pour mille) et La Matanie (– 4,6 pour mille).
Avec ses 57 200 habitants, la MRC de Rimouski-Neigette regroupe près de 29 % de la population de la région en 2014. La MRC de Rivière-du-Loup suit avec 17 %, puis viennent dans l’ordre les MRC de La Matanie, de Kamouraska, de Témiscouata, de La Mitis et de La Matapédia, qui comptent chacune entre 9 % et 11 % de la population. La MRC des Basques est la moins populeuse, ses 8 900 habitants représentant moins de 5 % de la population bas-laurentienne.
POPULATION PLUS ÂGÉE
La population du Bas-Saint-Laurent est nettement plus âgée que celle de l’ensemble du Québec. L’âge médian – qui sépare la population en deux groupes égaux – y est de 48,6 ans en 2014, comparativement à 41,8 ans dans l’ensemble du Québec. Seule la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (50,8 ans) affiche un âge médian plus élevé, alors que la Mauricie enregistre un âge médian légèrement inférieur (48,2 ans).
À l’instar de ces dernières, le Bas-Saint-Laurent compte davantage de personnes âgées de 65 ans et plus (21,9 %) que de jeunes de moins de 20 ans (18,5 %). Dans l’ensemble du Québec, le poids démographique des personnes âgées est de 17,1 % et celui des moins de 20 ans, de 20,9 %. En ce qui concerne la proportion des 20-64 ans, que l’on peut considérer comme les individus d’âge actif, elle est moins importante dans le Bas-Saint-Laurent (59,6 %) que dans l’ensemble du Québec (62,0 %). Parmi ceux-ci, la région compte par ailleurs davantage de 45-64 ans et moins de 20-44 ans que la moyenne québécoise.
Toutes les MRC de la région ont une population plus âgée que la moyenne québécoise. En outre, le Bas-Saint-Laurent est la seule région, avec la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, où toutes les MRC comptent une plus grande proportion d’aînés que de jeunes.
LES BASQUES
Dans la MRC des Basques, les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 28,8 % de la population en 2014, une part qui dépasse de loin celle des jeunes de moins de 20 ans (16,2 %). L’âge médian y est de 54,2 ans, le plus élevé parmi l’ensemble des MRC du Québec.
Les MRC de Rivière-du-Loup et Rimouski-Neigette se distinguent, quant à elles, par une proportion de personnes de 65 ans et plus inférieure à celle des autres MRC de la région. Elles affichent également les âges médians les moins élevés, de l’ordre de 46 ans. Dans les autres MRC, l’âge médian varie entre 49 et 51 ans.
En fait de répartition par sexe, les femmes sont légèrement plus nombreuses que les hommes dans la région du Bas-Saint- Laurent, comme dans l’ensemble du Québec, mais l’écart est très mince. En 2014, on y compte 100 300 femmes contre 100 000 hommes.
MESURE DU FAIBLE REVENU
En 2012, la proportion des familles en situation de faible revenu est moins élevée dans la région du Bas-Saint-Laurent (5,3 %) que dans l’ensemble du Québec (8,3 %). De 2008 à 2012, le taux de faible revenu après impôt des familles diminue dans la région (– 2,0 points), tandis qu’il diminue de 1,4 point dans l’ensemble du Québec. Par rapport à 2011 seulement, le taux est en diminution de 0,3 point, comparativement à une baisse de 0,5 point dans l’ensemble du Québec.
C’est dans La Mitis que l’on trouve, en proportion, le plus de familles à faible revenu (7,5 %). À l’inverse, Rivière-du-Loup affiche le taux de faible revenu le moins élevé de la région (4,2 %). Au cours de la période 2008-2012, le taux de faible revenu des familles est en diminution dans tous les territoires supralocaux de la région : La Matapédia (– 3,0 points), Kamouraska (– 2,7 points), Témiscouata (– 2,7 points), Les Basques (– 2,5 points), La Mitis (– 2,4 points), La Matanie (– 2,1 points), Rimouski-Neigette (– 1,5 point), Rivière- du-Loup (– 1,3 point).
Le Bas-Saint-Laurent affiche en 2013, avec l’Outaouais, la plus forte augmentation du revenu disponible par habitant parmi toutes les régions administratives du Québec, soit une hausse de 2,3 % par rapport à 2012. En dépit de cette croissance, le Bas-Saint-Laurent est l’une des seules régions au Québec où aucune MRC ne présente un revenu disponible par habitant supérieur à celui du Québec.
17 commentaires
Qu'on arrête de parler qu'il se fait des actions, c'est faux.
La ville de Rivière-du-Loup, via quelques directeurs de service met beaucoup d'embûches sur les promoteurs.
Pendant ce temps-là, les municipalités voisines telles que Edmundston, Rimouski, Montmagny poursuivent leur développement. À quand remonte la dernière implantation d'un commerce ou d'une industrie à RDL ? AUCUNE EN PLUS de 5 ANS. Bien beau rêver à de grand projets urbanistiques, mais la ville se vide...RÉVEILLEZ-VOUS !!!! Ca va être le temps que quelqu'un mette ses culottes à l'Hôtel-de-Ville. Votre inaction tue. fini les discours et passez à l'action. un ménage s'impose et ça presse !
Vous dites que EDMUNDSTON se développe actuellement??
Faudrait vraiment que vous alliez y faire un tour, ça fait vraiment pitié Edmundston. Pour les autres que vous avez nommés, pas certain que le gazon est plus vert non plus. Montmagny a perdu beaucoup d'emplois depuis 5 ans, et Rimouski, une chance qu'il y a l'Université et le gouvernemental.... parce qu'au niveau industriel, on repassera.
Non, le gazon n'est pas très vert à RDL (sauf peut-être dans les petits terres-pleins qu'on rajoute ici et là pour nuire à tout le monde, sarcasme!), tout comme le reste du BSL, mais de grâce revoyez vos exemples de comparaison, surtout Edmundston, ouch... tout est fermé à Edmundston!!!
Notre situation n'est pas si pire que ça, oui ça. Pourrait être mieux , mais on a rien à envier à Montmagny, Rimouski ou edmunston qui connaissent eux aussi divers problèmes
Nous devons faire plus pour se défaire de Rimouski qui veut tout prendre. De plus, pour être plus fort, la ville et les villages environnant devraient faire qu'une seule ville. Nous aurions ainsi plus de poids politique et économique... donc plus de place pour garder nos jeunes.
Qu'attendent nos élus pour faire une étude de regroupement entre st Antonin, le portage, cacouna et st modest ?
Pour ce qui est des vertus miraculeuses des regroupements, c'est un mirage qui n'a aucun fondement.
Une ville de 30000 ( rdl) Versus une ville de 48000 ( Riki) tenqu'a moi ça ce compare ce sont 2 petites ville de région . En passant Riki à tous eu tous cuit dans le bec. Les gouvernements ont vidé les autres villes pour remplir Rimouski artificiellement et malheureusement pour eu le château de carte est en train de s'écrouler ( plusieurs perte d'emplois dans la fonction public . Quand à rivière du loup son économie est beaucoup plus diversifié et les pages de journaux sont remplis d'offre d'emplois
C'est ce que je dis se sont 2 villes de même taille , on ne parle pas d'une ville 30000 et d'une ville de 150000. On parle d'une ville de 30000 et une de 480000