Rivière-du-Loup - Trop souvent lors de la saison de chasse, la tension monte entre chasseurs et dégénère parfois en agression armée et en voies de fait. Le respect des territoires de chasse, l’abattage de bêtes et l’utilisation négligente d’armes forçant l’intervention des policiers est dans la mire de la SQ.

La courtoisie entre chasseurs est au coeur des préoccupations du corps policier. «La chasse est une activité populaire et de plus en plus familiale, que ses adeptes attendent avec impatience. Il serait dommage qu'un conflit pendant sa pratique dégénère et se transforme en accusation criminelle», souligne le sergent Claude Doiron.

On rappelle donc que le droit de chasser s’accompagne du devoir de partager les territoires de chasse qui ne sont pas exclusifs. «Tous ont le droit de pratiquer cette activité de façon paisible, tout en respectant la règlementation en vigueur.»

VISIBILITÉ

La SQ insiste aussi sur l’importance de tirer uniquement lorsqu’une identification visuelle est satisfaisante. Pour ce faire, elle invite les chasseurs et promeneurs à se vêtir de couleurs voyantes.

DISPARITION

Chaque saison de chasse, des opérations de recherches ont lieu afin de répondre à des signalements de disparition en forêt. Les autorités recommandent donc aux chasseurs de consulter la météo avant de partir, d’aviser un proche du lieu où vous chassez, de l’heure et la journée probable de retour, de porter des vêtements bien adaptés si vous devez passer une nuit en forêt, d’avoir une carte et une boussole et/ou un GPS, d’éviter de s’aventurer dans un secteur trop isolé ou non familier et de vous munir d’une trousse de survie.

CHASSE ET STATISTIQUES

Soulignons que l’industrie de la chasse au Québec est une industrie qui génère des retombées économiques estimées à plus de 665 M$. Il y aurait plus de 175 000 adeptes de la chasse à l’orignal dans la belle province.

En 2014, selon le ministère des Forêts, Faune et Parcs du Québec, il s’est tué pas moins de 21 142 orignaux (femelles, mâles et veaux) dans la province. Des chiffres qui incluent les réserves. Dans la zone 02, qui s’étend de Saint-Pacôme à Mont-Joli, 2 893 orignaux ont été abattus, soit 259 femelles, 2 096 mâles et 538 veaux.

Malheureusement, le braconnage est toujours d’actualité. Ainsi, toute personne témoin ou détenant de l’information sur un acte de chasse illégal est invitée à communiquer avec SOS Braconnage au 1 800 463-2191.