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L'ÉMAC tient la barre

durée 4 novembre 2015 | 09h06
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Rivière-du-Loup – L’assemblée générale annuelle de l’ÉMAC qui avait lieu le mardi 4 novembre a permis d’apprendre que 80 élèves ont quitté l’école, après le départ de trois de leurs professeurs.

    De nombreux parents d’élèves étaient présents dans la salle afin de tenter d’obtenir des réponses à leurs interrogations. Le début de la réunion a été houleux, plusieurs s’empêtrant dans les procédures avant que tout ne se mette réellement en branle.

    Le président du conseil d’administration, Serge Forest, a pris la décision de quitter son siège, sans tenter de briguer un autre mandat, pour une raison de santé. Ce dernier se trouvait au cœur de la crise depuis environ un an, discorde qui n’est pas encore complètement résolue.

    Une ressource externe sera engagée au cours des prochaines semaines afin de faire un diagnostic opérationnel de l’organisme. Une décision qui a été bien accueillie par le maire de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache. «Il reste des éléments de gestion et de transparence à mettre en place. La crise n'est pas complètement résorbée. On a pu constater que l'école de musique se prend en main», a-t-il commenté. 

    APPUI À LA DIRECTION

    Une dizaine de professeurs ont profité de cette réunion afin de transmettre une motion d’appui à la direction de l’école. «La directrice, Dominique Dubé, a été directement attaquée et n’avait pas le droit de parler puisque le dossier est judiciarisé. Ça a été très dur et injuste pour elle», a commenté l’un d’entre eux.

    Un autre professeur estime que le conflit a pris des proportions démesurées et a éclaboussé plus de gens qu'il ne l'aurait dû. «J'ai décidé de rester parce que je crois à l'ÉMAC. On veut aller de l'avant et continuer son développement.»

    Selon l’un des enseignants, la crise a soudé le personnel, puisque celui-ci a dû se réunir afin de trouver une manière de procéder, et de continuer à bien faire leur travail, malgré la crise interne dans laquelle ils étaient plongés. Le départ des trois professeurs, Marie-Maude Viens, Frédéric Saint-Pierre et Rémi Pouliot a cependant permis d’évacuer certaines tensions dûes au conflit interne.

    Trois nouveaux administrateurs ont été élus pour siéger sur le nouveau conseil d’administration : Michel Roy, Cécile D'Amour et Pierre Landry. 

     

    commentairesCommentaires

    2

    • C
      Crescendo
      temps Il y a 8 ans
      Vu de l'extérieur, le "conflit interne" porte bien son nom. Il semble en effet avoir été alimenté de l'intérieur et de surcroît avec des coups, qui engendrent des coûts, juridiques. À ce que je sache, les professeurs n'ont pas démissionné en bloc puisqu'ils sont partis à des dates et pour des raisons différentes.
      J'ai appris avec surprise, comme plusieurs, par le site facebook de l'EMAC, le départ de l'un d'eux. L'article, qui a été enlevé depuis, mise par la direction de l'École de musique, remerciait et louangeait le professeur sortant pour son implication, son dévouement, ses qualités de musicien et d'enseignant...
      Est-ce que la direction avait naïvement pensé que les élèves étaient plus attachés à la "bâtisse" qu'à leur "maître"? L'amour de la musique se cultive avec et autour des gens passionnés.
      Je lève mon chapeau aux enseignants de musique qui continuent d'assurer un apprentissage de qualité chez nous. Et, je me fous de savoir l'endroit où l'élève reçoit son héritage musical.
    • ÀQLV
      À quand la vérité?
      temps Il y a 8 ans
      Dans tout cela, Mme Lebel semble oublier que les trois enseignants ne peuvent pas parler! Elle cite des gens qui n'ont qu'une version de l'histoire, celle qui leur a été rapportée par la direction et l'administration. Il aurait essentiel, par souci de véracité et de transparence, que l'article apporte des nuances à ce sujet au lieu de laisser supposer que les propos rapportés sont des faits : ce des perceptions formulées par des gens qui ont avantage à ce que leur organisme paraisse bien. D'ailleurs, Mme Lebel devrait s'assurer qu'elle-même possède les bonnes informations pour ne pas induire les lecteurs en erreur : vérifiez, certains de ces enseignants n'ont même pas démissionné.
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