Co-Éco dément les rumeurs de mauvaise gestion des matières récupérables
Rivière-du-Loup – Un communiqué provenant du Réseau d’information sur les municipalités prétend que l’écocentre de Rivière-du-Loup avait envoyé massivement au site d’enfouissement des matériaux qui auraient dus être destinés à la vente. Des allégations qui ont été démenties par la responsable des communications de Co-Éco, Marie-Joëlle Côté.
«L’écocentre néglige gravement sa mission première et n'a pas envisagé toutes les possibilités avant de priver les citoyens d'une source bon marché de matériaux recyclés. Il laisse croire que les matériaux qu'il accueille sont détournés du site d'enfouissement, ce qui n'est pas le cas», a fait savoir le Réseau, par voie de communiqué.
Ces rumeurs ont rapidement été réfutées par la responsable des communications de Co-Éco, Marie-Joëlle Côté. Elle a rappelé que la mission d’un écocentre, selon Recyc-Québec, est d’être un lieu de transit pour les citoyens afin de favoriser le recyclage des matériaux et leur réemploi. «On fait affaire avec des récupérateurs et des recycleurs comme Laurentides re/sources inc», a-t-elle commenté, en soutenant que les prétentions du Réseau d’information sur les municipalités n’étaient pas vraies.
La vente de métaux, de matériel électronique et d’articles ménagers a effectivement cessé progressivement au cours des derniers mois en raison de problèmes de sécurité pour les clients et les employés, une situation décriée par le Réseau d’information sur les municipalités.
Co-Éco a confirmé qu’un comité de travail avait été créé afin de mettre en place un point de vente pour rendre les articles usagés disponibles pour la population. La vente des meubles et des matériaux de construction se poursuit toujours.
Depuis 2007, plus de 18 000 tonnes de matières ont été détournées des sites d’enfouissement grâce aux cinq écocentres que gère Co-éco dans les MRC de Rivière-du-Loup et de Kamouraska.
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