Cri du cœur pour sauver le patrimoine naturel québécois
La Pocatière – Face aux coupures qui ont sévit au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), des étudiants de divers programmes collégiaux et universitaires, appuyés par 7 500 citoyens, s’associent au syndicat des agents de protection de la faune, à des biologistes ainsi qu’à des techniciens de la faune pour réclamer un investissement adéquat en matière de gestion de la faune au Québec.
La Coalition pour la sauvegarde du patrimoine naturel québécois appelle ainsi la population à joindre sa voix à ce cri du cœur pour l’environnement et l’économie du Québec.
La mission du ministère est claire : protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel des Québécois. Or, c’est précisément l’inverse qui se produit lorsqu’on constate les coupures de postes observées depuis plusieurs années au sein du MFFP.
Les dommages de ces coupures sont bien réels et les citoyens du Québec sont les premiers concernés par la dégradation de leur patrimoine naturel. Par exemple, le groupe constate une augmentation du braconnage en raison du manque d'effectifs, une perte d'expertise professionnelle, le déclin des populations de saumon atlantique et du caribous forestiers, etc.
Pour justifier ces restrictions budgétaires, les différents gouvernements qui se sont succédés plaident la nécessité de soulager le portefeuille de l’État. Pourtant, la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel génèrent des milliers d’emplois et des milliards de dollars en retombées économiques. Sans compter que la majeure partie des retombées se fait sentir hors des grands centres, dans des régions dont l’économie dépend fortement de l’exploitation des ressources renouvelables.
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