Troisième vague de grève en Front commun au Bas-Saint-Laurent
Rivière-du-Loup - Alors que des impasses persistent toujours aux tables de négociations du secteur public, les 12 500 travailleurs et travailleuses représentés par le Front commun tiennent, ce mercredi 9 décembre, une autre journée de grève dans le Bas-Saint-Laurent.
Après avoir exercé trois journées de grève tournante, déposé une contre-proposition au Conseil du trésor et avoir annoncé le report des journées de grève afin de laisser la place à la négociation, le ton a changé aux tables de négociation, selon le regroupement. Il estime que pour la première fois en un an, le gouvernement s'est mis en mode de négociation.
Néanmoins, selon les porte-parole du Front commun, Daniel Boyer (FTQ), Francine Lévesque (CSN) et Louise Chabot (SISP), des blocages importants subsistent, notamment sur les enjeux des hausses de salaire et du régime de retraite. «Nous poursuivons la négociation de bonne foi mais si aucun progrès tangible n'est observé à l'ensemble de nos tables, il nous restera encore deux jours de grève en poche», ont-ils déclaré. «Le gouvernement ne peut plus continuer à faire la sourde oreille.»
Le Front commun regroupe les travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.
À Rivière-du-Loup, des lignes de piquetage sont visibles à différents endroits, notamment devant le Centre hospitalier du Grand-Portage (CHRGP) où se tiennent une cinquantaine de personnes. Les services essentiels sont toutefois disponibles à 100 %, assurent les représentants syndicaux.
Collaboration Andréanne Lebel
3 commentaires
Si c'est le cas, je trouve qu'il y a beaucoup de services non essentiels dans notre hôpital à voir le nombre de syndiqués dehors..
Bonne réflexion
La notion de services essentiels selon la Commission des relations de travail:
DANS LE RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX
Dans le réseau de la santé et des services sociaux, la notion de services essentiels consiste à assurer aux usagers et aux bénéficiaires la continuité des services qui leur sont offerts. C’est pourquoi, les syndicats des établissements de ce réseau doivent maintenir des services essentiels durant la grève sur une base de pourcentage d’effectifs par quart de travail, unité de soins et par catégorie de services, et ce, en fonction du personnel habituellement en place.
Le pourcentage de salariés à maintenir est fixé au Code et s’applique indistinctement aux services administratifs, généraux et médicaux.
Bonne reflexion...
Merci pour l'explication {copier/coller}...
Est-ce normal alors que les médecins spécialistes ont plus de ressources disponibles en temps de grève qu'en temps normal... Puisque les services de soutiens sont régis par {services essentiels}...
Quand même étrange... qu'on doit être en grève pour avoir l'essentiel
Merci de répondre par autre chose qu'un copier/coller...