Soins de fin de vie : le CISSS du Bas-Saint-Laurent est prêt
Rivière-du-Loup – La Loi concernant les soins de fin de vie est officiellement entrée en vigueur ce jeudi 10 décembre et le CISSS du Bas-Saint-Laurent est prêt à l'appliquer. Il a d’ailleurs adopté, ce mercredi, sa politique relative aux soins de fin de vie.
Un encadrement très strict est ainsi prévu par cette nouvelle loi et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent s'y est bien conformé, lui qui a formé plus de 500 professionnels de la santé de la région et qui a déployé beaucoup d’efforts dans les dernières semaines.
Selon Radio-Canada, la politique adoptée par le CISSS impose à son administration de faire état, annuellement, de toutes les statistiques en lien avec les soins de vie, « incluant le nombre de sédations palliatives ou le nombre d’aides médicales à mourir qui auront été données ».
Cette politique, qui touche également tous les conseils de toutes les autres instances cliniques, ajoute le diffuseur public, vise à encadrer les responsabilités des établissements et la qualité des actes posés. Cela sera aussi assuré, dit-on, par un code d’éthique.
Le CISSS doit maintenant travailler à mettre en place le programme de soins de fin de vie sur l'ensemble de son territoire.
COUR D’APPEL
Rappelons que la Loi concernant les soins en fin de vie comprend l’aide médicale à mourir, mais aussi les soins palliatifs. En conférence de presse mercredi, le ministre de la Santé, Gaétan Barette, a d’ailleurs déclaré que l’objectif de cette loi était d’abord d’offrir des soins palliatifs, alors que l’offre de l’aide médicale à mourir devra être précédée d’un « processus d’encadrement mûrement réfléchi ».
Jeudi, la Cour d’appel du Québec a autorisé le gouvernement à faire appel au jugement de la Cour Suprême concernant l’aide médicale à mourir. Celle-ci a suspendu des dispositions de la Loi concernant les soins de fin de vie, jugeant certains articles incompatibles avec le Code criminel.
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