Les industries, commerces et institutions adoptent le bac brun
Rivière-du-Loup - Près d’un an après le début de la collecte des matières organiques à Rivière-du-Loup, quelques 25 les industries, commerces et institutions (ICI) ont déjà intégré le bac brun à leurs pratiques, détournant ainsi des quantités substantielles de déchets de l’enfouissement.
Souhaitant faire doubler le nombre de convertis, la Ville, en partenariat avec la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable (SÉMER) et l’organisme Co-éco, lance la campagne ICI, on participe. Les ICI peuvent maintenant mettre en vitrine leurs bonnes habitudes environnementales avec un logo autocollant.
Les restaurants St-Hubert et Van Houtte ont été choisis comme ambassadeurs de l’initiative, qui vise à accroître la somme des matières traitées à l’usine de biométhanisation. La rotisserie Saint-Hubert fait vider deux fois par semaine son conteneur de salade de chou, d’os de poulet et de napperons souillés.
«Une fois les employés rodés, il n’y a rien de compliqué à trier les déchets. Nous y voyons, en prime, des avantages financiers, puisque nous avons abaissé des deux tiers le tonnage de matières envoyées à l’enfouissement et qui nous est taxé», a commenté le propriétaire, Charles Pomerleau.
Avant même que les portes de leur bistro ouvrent sur la rue Lafontaine, en 2012, les propriétaires de la franchise Van Houtte étaient convaincus qu’ils implanteraient rapidement la troisième voie. « C’était une question de logique, déclare Robert Boucher, qui voit se remplir ses trois bacs bruns chaque semaine. Nos employés y ont aussi cru dès le départ, si bien que nous avons réussi à réduire nos poubelles de moitié.»
Depuis février, la Ville de Rivière-du-Loup a livré près de 550 tonnes métriques de matières à l’usine de biométhanisation. Les installations, gérées par la SÉMER, devraient voir les premiers camions carburant avec leur biogaz prendre la route au début de 2016.
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