Témiscouata-sur-le-Lac – Le projet Le Maillon, c’est une mobilisation d’organismes et d’individus pour aider des personnes démunies du Témiscouata en leur fournissant un répertoire des ressources et des citoyens-maillons pour les guider.

«Nous souhaitons rejoindre les gens qui vivent des périodes difficiles et qui ne savent pas qui contacter», a indiqué Carole Deschênes, organisatrice communautaire du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent – Installation Témiscouata. «Nous voulions que cet outil soit disponible juste avant les fêtes, pour plusieurs personnes c’est une période difficile», a ajouté Claude Bourgoin, agent de développement rural de la MRC de Témiscouata.

Le répertoire des ressources sera distribué dans tous les foyers et commerces du Témiscouata. Une version électronique sera aussi disponible sur le site web de la MRC de Témiscouata.

CITOYENS-MAILLONS

Un autre élément du projet consiste à recruter et à former des citoyens-maillons dans chaque municipalité du Témiscouata. Jusqu’à maintenant, on a recruté une quarantaine d’individus qui porteront un macaron avec le logo du projet Le Maillon pour être identifié à cet effet. «Les citoyens-maillons ne seront jamais des intervenants, c’est le chainon manquant entre la personne et l’intervenant. Solidarité, confidentialité et absence de jugement sont les valeurs véhiculées», a expliqué Ghyslaine Dionne, agente de développement SARCA pour la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs.

Les fêtes, une période difficile pour certains

C’est maintenant Carole Dumont qui est l’agente d’implantation Le Maillon, en remplacement de Marie-Ève Sirois. Les travailleurs de rue sont aussi partie prenante du projet. Ils seront des personnes-ressources pour les citoyens-maillons.

Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de Témiscouata est l’organisme porteur du dossier. «Nous avons reçu un montant de 77 000 $ pour ce projet, qui sert à défrayer le cout d’une ressource humaine, des outils et de la formation pour les citoyens-maillons», a mentionné Mélanie Bélanger, coordonnatrice générale du CJE. En plus de cette somme, on peut ajouter le temps consacré par les intervenants des organismes partenaires du projet.