Incendie à Carrosserie Dégelis
Renaitre de ses cendres
Dégelis - Se relever après un incendie, qui plus est, lorsque c’est votre gagne-pain qui s’est envolé en fumée, n’est pas chose facile. C’est un chemin parsemé d’embuches. Parlez-en à Jean-François Gratton, propriétaire de Carrosserie Dégelis (2005), victime d’un violent incendie en novembre dernier.
Le 5 novembre, le 550, avenue Principale à Dégelis était réduit en cendres. Le bâtiment abritait un atelier de carrosserie, une entreprise familiale. «Même le lendemain, j’espérais encore que ça n’avait pas brulé. Je voulais croire que c’était un mauvais rêve», se remémore M. Gratton.
À peine la fumée avait-elle fini de s’échapper des ruines, que la relance de l’entreprise était envisagée. Un mois plus tard, le propriétaire demeure déterminé à poursuivre dans cette voie. «Mon intention est de reconstruire, oui», nous a confirmé Jean-François Gratton.
Ainsi, le 4 décembre dernier, son assureur, Promutuel de L'Estuaire, lui a remis son chèque d’indemnisation. Un pas de plus vers la relance. «Le chèque c’est bien, mais ça ne couvrira pas tous les frais de reconstruction. Mais je suis dans l’attente de soumission, alors on verra ce qu’il en coutera à ce moment», a précisé M. Gratton.
Carrosserie Dégelis a été fondée par son père en 1981. Il l’a racheté en 2005.
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