Rivière-du-Loup – Laurent Boningre, un immigrant français résidant à Rivière-du-Loup, était menacé d’expulsion le 12 janvier après un refus de sa demande de Certificat de sélection du Québec (CSQ). L’intervention du député Bernard Généreux lui a permis de lui obtenir un délai supplémentaire de 4 à 6 mois au pays.

Son dossier sera réexaminé par Immigration Canada pendant cette période. Son statut de visiteur ne lui permet pas pour l’instant d’avoir un emploi, et ce depuis la mi-octobre. Il a pourtant travaillé chez DuBreton pendant cinq ans.

«Je n’ai pas le choix d’attendre la réponse du gouvernement pour faire réévaluer mon dossier. L’expérience de travail que j’ai ici ne compte pas», déplore Laurent Boningre.

Bernard Généreux, député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup lui est venu en aide en guidant ses démarches. «Il y a toujours une porte de sortie. Il y a une ligne directe où on peut appeler pour savoir où en est son dossier, c’est ce qu’on a fait», a-t-il commenté.

En 2009, Laurent Boningre, sa femme, de laquelle il est maintenant séparé, et leur fille ont immigré au Canada. Il a commencé à travailler et a été accueilli comme immigrant accompagnateur.

Après s’être divorcé, M. Boningre est devenu immigrant à part entière et a dû compléter les démarches d’immigration seul.  Il a vu ses demandes refusées puisqu’il n’a pas été en mesure de fournir des relevés de notes ou un diplôme.

Selon lui, il n’est pas le seul à être dans une situation précaire après un changement dans son statut d’immigré. Bien d’autres sont parfois découragés des délais et des papiers à remplir afin d’être accepté au pays et décident de quitter.

Dans l’attente d’une réponse, qu’elle soit positive ou négative, M. Boningre peut toujours rester au Canada et demeure avec sa fille de huit ans et sa nouvelle conjointe.