L’Isle-Verte veut développer un éco-quartier
L’Isle-Verte – La mairesse de L’Isle-Verte, Ursule Thériault, souhaite que la municipalité n’ait pas de vert que le nom et travaille présentement sur un projet d’éco quartier, soit l’implantation de mini-maisons sur son territoire.
«Ça entre dans la redéfinition du plan d’urbanisme de la municipalité. On devra cependant réviser la réglementation. Ce n’est pas seulement du développement durable, c’est un mode de vie», a-t-elle expliqué, visiblement enthousiaste de voir un tel projet se développer sur son territoire.
Ce développement résidentiel nouveau genre serait créé dans une zone qui est présentement agricole, à l’est de la rivière et à l’ouest du village et se joindrait au développement immobilier qui souffre d’un certain immobilisme depuis quelques années.
MINI-MAISONS
Ursule Thériault a été particulièrement interpellée par les mini-maisons écologiques lors de sa visite dans la municipalité de Lantier, dans les Laurentides. Elle y a fait la connaissance de deux jeunes entrepreneurs du Kamouraska qui ont créé Ma Maison Logique, une entreprise de construction de mini-maisons écologiques.
«On pense à un projet orienté sur la construction de maisons écologiques et durables, à prix modiques. Les projets de développement domiciliaire durable permettent la revitalisation des petites municipalités, supportent l’économie locale et favorisent l’attraction et la rétention des jeunes familles.» Ce développement entre dans la nouvelle vision stratégique de la municipalité de L’Isle-Verte, amorcée avec le forum citoyen, tenu en mai 2015.
VOLET AGRICOLE
Dans le document de travail de la municipalité, transmis à un comité de citoyens pour étude et recommandation, des principes de base expliquent les raisons derrière l’implantation d’un tel développement : l’accès à la propriété et l’autosuffisance.
Ce projet domiciliaire comporterait un important volet agricole dans sa planification et son élaboration. Des espaces privés et collectifs seraient réservés à la culture, l’aménagement paysager comestible, des jardins et des serres.
Il se déclinerait en deux phases, la première sur des terrains qui sont déjà la propriété de la municipalité, dotés des infrastructures d’aqueduc et d’égout et la deuxième dans un secteur boisé et zoné agricole.
Selon le conseil municipal, le contexte actuel est favorable à un tel développement, avec l’ouverture récente de l’autoroute 20, qui entraine une modification du volume de circulation sur l’axe de la route 132 et la mutation des activités commerciales riveraines. Le projet est encore à l’étude et devra être plus approfondi au cours des prochaines années avant de se réaliser.
4 commentaires
mais!pourquoi,mini-maison,au lieu de mini-chalet?
la différence du prix des taxes n'est pas le même?
la dimension du terrain est de combien?