Quand l’école fait la leçon
Journée portes ouvertes à l’école L’Envol
Saint-Éloi – À l’école L’Envol de Saint-Éloi, la pérennité de l’établissement est une constante préoccupation. Mais plutôt que de céder à la morosité, la direction se veut proactive et fait preuve d’originalité en misant sur le sport. Après tout, ne dit-on pas que le sport, c’est la santé?
Ainsi, le dimanche 24 janvier de 13 h 30 à 15 h, une activité portes ouvertes de l’école permettra aux parents et enfants de découvrir le nouveau projet multisport qui débuterait en septembre prochain. Le conditionnel est important, puisqu’à ce jour, il manque trois élèves pour assurer le maintien du premier groupe.
La direction de l’école ne s’en cache pas, les portes ouvertes s’inscrivent dans un effort de recrutement. «La prochaine année scolaire sera difficile si nous n’avons pas le nombre minimum d’élèves suffisant, qui est de six pour chacun des groupes», précise la directrice Guylaine Ouellet.
Pour ce qui est du premier groupe composé des classes de 1re, 2e et 3e année, il y a un manque de trois élèves pour en assurer son maintien. Le nombre minimum d’élèves du second groupe regroupant les classes de 4e, 5e et 6e année est déjà atteint.
PROJET
C’est dans l’optique d’assurer la subsistance des deux groupes et de l’école qu’un comité élargi de parents, d’enseignants, d’un représentant d’une entreprise locale et d’un représentant de la municipalité, appuyé par le Conseil d’établissement, a été mis sur pied. Le but avoué est simple, assurer la relance de l’école L’Envol.
Ainsi, un projet novateur axé sur les sports tant intérieurs qu’extérieurs a été élaboré. Déjà, on promet une programmation diversifiée, histoire de rejoindre les intérêts du plus grand nombre possible d’intéressés. De plus, il y aurait ajout de périodes d’éducation physique à la grille-horaire de tous les élèves de l’école L’Envol.
«Il faut mentionner que nous aurions la participation financière de plusieurs partenaires importants qui seraient prêts à investir des sous pour l’achat du matériel et des équipements, à la condition que nous obtenions les inscriptions manquantes nous assurant du maintien de nos groupes et par conséquent de la viabilité du projet», souligne Mme Ouellet.
DONS
Pour preuve, la Caisse populaire Desjardins de Saint-Éloi a offert 5 000 $, la municipalité de Saint-Éloi 3 000 $ dont 1 000 $ la première année, puis 500 $ pour les quatre années suivantes, la SADC s’est engagée pour une somme de 750 $ et la Maison le Puits offre 700 $. «C’est encore mieux que ce à quoi je m’attendais, notamment sur la rapidité de la réponse. Le milieu réagit favorablement, c’est encourageant», a conclu la directrice.
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