Bilan de la Croix-Rouge
Tragédie de L'Isle-Verte, deux ans après
L'Isle-Verte - Deux ans après la tragédie de L'Isle-Verte, survenue dans la nuit du 23 janvier 2014, l'organisme la Croix-Rouge souligne être intervenue auprès de 85 familles et individus, afin de les aider à traverser ces moments difficiles.
L'aide totale fournie par l'organisme, en prenant en compte toute l'aide aux sinistrés et aux personnes touchées de près ou de loin par l'incendie, les activités de formation et les projets dans la communauté se chiffre à environ 325 000$.
Par l'entremise du CSSS de Rivière-du-Loup, la Croix-Rouge a soutenu la mise en place d'une équipe d'intervenants psychosociaux dédiée spécifiquement au rétablissement de la communauté. Cette équipe a accompagné les personnes touchées dans leurs différentes démarches, afin de diminuer les atteintes psychologiques et de favoriser la reprise des activités sociales.
Des projets de soutien à la communauté, organisés en collaboration avec l'organisme, ont favorisé le rassemblement des familles, notamment avec le carnaval de L'Isle-Verte, la Grande fête populaire, deux activités de commémoration à la mémoire des disparus (au lendemain et un an après les événements) et le projet afin que la municipalité devienne «amie des aînés».
TÉMOIGNAGE DE CLAUDE AUBÉ, BÉNÉVOLE
«Ma belle-mère habitait à la Résidence du Havre de L’Isle-Verte et elle a fait partie des 22 personnes survivantes de l’incendie. Au début, elle n’y croyait pas. Elle pensait que c’était un exercice de feu. Quand tu n’as jamais vécu ça, tu ne peux pas dire à quelqu’un : oui, je te comprends. C'est sûr qu'avec la Croix-Rouge qui est sur le terrain après un sinistre, c'est vraiment la première étape à passer. Les gens sont là pour t'écouter. Les pompiers n'ont pas le temps, les policiers non plus. C'est vraiment les gens de la Croix-Rouge qui vont les prendre en charge, qui vont leur poser les bonnes questions, les écouter surtout.
Je me suis dit qu’il y a tellement de travail à faire, de monde à aider... J’ai parlé à ma conjointe et je lui ai dit : je vais prendre ma retraite et j’aimerais ça m’impliquer. Elle m’a répondu : si tu te sens capable de le faire, vas-y. C’est une bonne œuvre et c’est tout à fait normal de vouloir aider. »
Commentaires