Dominic Thériault: l’homme fort de Rivière-du-Loup
Le directeur de la SQ du poste de la MRC de Rivière-du-Loup, Dominic Thériault.
Le lieutenant Michel Tardif a agi à titre de parrain pour Dominic Thériault à son arrivée au sein de la SQ. La complicité développée par les deux hommes est indéniable.
Dominic Thériault (alors lieutenant) à son entrée en poste à Rivière-du-Loup.
Rivière-du-Loup - Depuis septembre 2014, la MRC de Rivière-du-Loup compte sur Dominic Thériault à titre de directeur du poste de la Sûreté du Québec. Un poste attribué sur une base intérimaire. Mais en décembre dernier, l’officier a été promu au grade de capitaine, un titre le confirmant bien en selle dans son rôle de directeur.
Oubliez tout de suite les vieux films de cowboy avec l'ineffable John Wayne, Dominic Thériault s'affiche dans cette nouvelle génération de policiers et d'officiers promus à un bel avenir. Communicatif, conscient des structures qui l'entourent et surtout doté d'une sensibilité aux besoins du public, mais aussi à ceux de ses propres policiers.
CARRIÈRE
Natif de Rivière-du-Loup, le capitaine Thériault, aujourd’hui âgé de 39 ans, a connu une ascension rapide. Pourtant, son choix de carrière s’est effectué sur le tard. «Je voulais être médecin, mais en secondaire 5, une amie s’en allait étudier en techniques policières et ça m’a intrigué. Je me suis informé, et ça m’a tout de suite rejoint dans ma personnalité et dans mes valeurs.»
Dominic Thériault cite d’entrée de jeu le travail d’équipe et l’esprit de corps. Deux aspects du métier qui aujourd’hui guident encore ses choix dans son travail. «C’est important. Ça m’attirait et ça m’attire toujours», souligne-t-il.
L’adolescent impliqué, tant au niveau sportif qu’au théâtre, complète son stage à l’École nationale de police du Québec à Nicolet pour se retrouver, en 1997, jeune policier au sein du défunt Service de sécurité publique… de Rivière-du-Loup. Une courte expérience qui l’a comblé.
«Je me pince à tous les jours», souligne Dominic Thériault lorsqu'il analyse le chemin parcouru.
«J’étais ravi, ça m’a confirmé dans ma passion», souligne-t-il. Toutefois, l’aventure sera de courte durée, le jeune agent Thériault cède aux charmes de la Sûreté du Québec qui lui offre davantage de possibilités et d’avancement. À 21 ans, il est policier en Gaspésie.
Déterminé à revenir dans sa région natale, le policier gravira les échelons jusqu’à être nommé sergent de relève à Amqui, avant d’être nommé lieutenant et directeur du poste de la MRC de Témiscouata, à Notre-Dame-du-Lac. Un poste qu’il occupera pendant cinq ans. «J’ai eu cinq belles années au Témiscouata. J’y ai fait de belles rencontres», tient-il à souligner.
En 2014, lors de la tragédie de la Résidence du Havre de L’Isle-Verte, il agit à titre d’agent de liaison où son leadership et ses qualités de rassembleur seront sollicitées… et remarquées. L’année suivante, il succède à Benoit Plante et retrouve comme adjoint un vieux complice, le lieutenant Michel Tardif qui a été son parrain à son arrivée à la SQ.
CHANGEMENT
Le capitaine Thériault ne s’en cache pas, un vent de changement s’est fait sentir depuis quelque temps. Une approche humaine et moderne incarne son style de gestion. «Il faut savoir s’adapter aux nouvelles réalités du marché du travail, à une nouvelle génération de policiers, dans la gestion des priorités personnelles face aux exigences de l’employeur.»
PROXIMITÉ
Si le thème de la proximité est cher à la SQ, sa définition est souvent confuse pour ne pas dire absconse pour la population. Mais le capitaine Thériault lui donne une orientation plus personnelle. «C’est notre façon d’être en contact avec nos yeux et nos oreilles avec notre territoire. C’est la meilleure façon de résoudre une problématique soulevée par la population. L’humain est, et sera toujours au centre de nos préoccupations.»
La prévention et le dialogue en lieu et place à la répression.
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