Écoles secondaires de Dégelis et du Transcontinental
Terrains contaminés : pas de danger
Témiscouata-sur-le-Lac – Bernard D’Amours, directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, a été catégorique concernant la présence de sols contaminés aux alentours des écoles secondaires de Dégelis et du Transcontinental à Pohénégamook : «il n’y a pas de danger, c’est un problème mineur».
Dans un reportage diffusé sur le réseau provincial TVA Nouvelles, on y indiquait que 437 écoles au Québec sont situées sur des terrains contaminés. Ces deux établissements scolaires de la région font partie du groupe.
ÉCOLE SECONDAIRE DE DÉGELIS
Concernant l’école secondaire de Dégelis, M. D’Amours a précisé à Info Dimanche qu’un réservoir souterrain était enfoui en périphérie du bâtiment et servait à l’époque pour des ateliers de mécanique. Une firme d’experts a été mandatée en 2011 pour obtenir la caractérisation environnementale des sols.
«Il y a eu des forages autour du réservoir qui est situé derrière l’école. La présence de contaminants est très minime, nettement sous la valeur normalisée. Pour nous le résultat est qu’il n’y a aucun risque. Donc, ce n’est pas dans les priorités, mais c’est à faire éventuellement. Tant qu’on y touche pas, il n’y a pas de risque et quand nous le ferons il y aura des règles à suivre lors des travaux», a expliqué le directeur général.
ÉCOLE SECONDAIRE DU TRANSCONTINENTAL
À l’école secondaire du Transcontinental, la situation est moins précise. «Nous ne sommes même pas sûr qu’il y ait un réservoir. Si c’est le cas, il n’a pas été utilisé depuis 30 à 35 ans. Son emplacement est également situé à l’arrière de l’école et les élèves ne vont pas là. Comme à Dégelis, il est certainement vide», a expliqué le directeur général.
«Il a été identifié auprès du ministère pour des fins de vérification et dans le but d’obtenir de l’aide financière pour les travaux. Là-aussi, on va aller vérifier, mais avec les compressions budgétaires que nous devons absorber, nous avons d’autres priorités», a conclu Bernard D’Amours.
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