Skatepark : les adeptes rassurés par le maire
Rivière-du-Loup – Inquiets de l’avenir du projet de réfection du skatepark de Rivière-du-Loup, une vingtaine de jeunes ont fait acte de présence à la séance du conseil du lundi 14 mars. Ils ont tous été rassurés par le maire Gaétan Gamache.
«Le projet ira de l'avant. Nous vivrons tous ensemble prochainement l'ouverture officielle de ce parc», a commenté ce dernier. Le citoyen Guillaume Caron s’est présenté au micro afin de faire part des inquiétudes du groupe. Il a souligné que la réfection du parc a soulevé l’enthousiasme chez les jeunes adeptes de planche à roulettes. «C’est certain que le skatepark a perdu dans les dernières années en fréquentation, mais on constate une grande motivation parmi les amateurs», a-t-il soutenu.
Depuis l’annonce de la mise en branle de cette réfection, un groupe de citoyens s’opposant au projet a lancé une pétition qui a été remise à la Ville. Ils souhaitaient que cet espace serve plutôt à créer des places de stationnement supplémentaires. «Avec le Cégep, nous travaillons à maximiser les places dans ce secteur, entre autres refaire les espaces de stationnement en parallèle sur la rue Frontenac», a précisé le maire Gaétan Gamache.
Il est à noter qu’une signature de registre concernant l’emprunt de 275 000$ par la Ville de Rivière-du-Loup afin de réaliser ce projet avait également été effectuée, le 18 février. Un total de 34 personnes y avaient apposé leur signature.
La soumission acceptée par la Ville est de 228 440 $. Le reste de l’argent sera investi dans les travaux d’architecture, d’aménagement paysager et de compaction du sol. Une somme est aussi gardée pour les imprévus. Si tout se passe dans les temps, les amateurs de planche à roulettes pourront tester leurs nouvelles installations vers le 1er juillet.
Collaboration : Marc-Antoine Paquin
10 commentaires
À vouloir financer des Jeux du Québec à même l'argent de ses citoyens essouflés, notre Ville prépare à cette même jeunesse des lendemains difficiles à devoir entretenir ces installations, surtout qu'elle décroît en nombre comme l'a montrée cette démographie des dernières semaines.
Restera toujours des aînés à qui il faudra remontrer à faire des sports de jeunes pour qu'ils puissent occuper la place.
Pauvres de nous et bravo à nos entrepreneurs qui attendent des contrats pour construire des éléphants dans le rouge.
On entend trop souvent que les jeunes ne s'impliquent pas et ne s'intéressent pas à la politique. C'est un bel exemple du contraire, il faut simplement que ça les rejoigne.
Ce n'est pas du jeu, du gros jeu qu'il faut à nos jeunes, mais une bonne formation académique et de bons emplois afin de mieux penser l'avenir.
Je ne doute pas que le sport soit un facteur de rétention des jeunes à l'école, encore faut-il qu'ils aient le goût et l'envie de rester à l'école.
Une école bien vivante meublée d'enseignants compétents et intéressés n'aura pas besoin du bonbon que représente le sport pour garder nos jeunes.
Faut juste mettre l'argent au bon endroit et offrir de bons emplois à ces jeunes qui préfèrent pour l'instant s'amuser que d'endurer.
Donner au jeune pour obtenir l'effort nécessaire qui sera bon pour lui, se compare avantageusement à ceux qui préfèrent se faire entretenir en refusant d'être pro actif dans son milieu.
Plaisant de voir les jeunes au Conseil de ville, mais pourquoi faut-il venir intimider un conseil, je sais, vous savez, qui n'aime pas les intervenants lors de leurs séances publiques du lundi. Ni rendre de comptes aux médias aussi.
S'il y a des jeunes abandonnés par leurs familles, c'est là qu'il faut placer l'argent, dans l'accompagnement des parents incapables de le faire afin que ces jeunes apprennent à voler de leurs propres ailes.
La Ville n'à pas à se substituer à l'État pour amuser ces enfants qui ont tout leur temps pour s'amuser; les autres ont beaucoup plus à faire pour combler leurs besoins essentiels.
Et puis! Trouvez-vous normal que l'option Loisirs du Cegep soit la plus recherchée par les jeunes quand les coupures se font sentir principalement en loisir quand les difficultés financières se font sentir dans les budgets municipaux des villes du Québec?
Pourquoi trois ans de Cegep en loisirs au quand deux ans suffisent en Sciences humaines pour aller à l'Université?
Du gros jeu et de meilleurs revenus pour le budget du Cegep au détriment de ces jeunes qui trouvent difficilement de l'emploi dans ce domaine?
Avec la main d'oeuvre qui manque, notre société aurait un meilleur intérêt à orienter ces jeunes vers des fonctions de travail courtes et en demande.
De cette manière, nous nous rendrons tous service en même temps.
C'est la façon, je pense d'aider cette jeunesse dont vous parlez et non ceux qui s'en servent pour garantir leurs acquis.
et grâce aux caractéristiques de développement retrouvées dans la
pratique d'activités sportives de devenir de
bons citoyens. Je crois que c'est une
responsabilité sociale d'une Ville et d'une société d 'investir dans des moyen de prévention de la délinquance et dans des opportunités de développement des jeunes. Choisir entre prévenir ou guérir: plus rentable le deuxième. Pour votre information le sport est une ressource socio-economique prouvée. En passant, il n'y a rien qui prouve
que les jeunes qui utilisent ces installations
ne font pas partie de ceux qui répondent aux
caractéristiques que vous avez identifiées dans votre commentaire du 15-03 dernier.