Québec précise sa position sur l’accord du bois d’oeuvre
Rivière-du-Loup – La ministre Dominique Anglade, et le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard, ont fait connaitre la position du gouvernement du Québec concernant les négociations qui ont actuellement cours entre le Canada et les États-Unis au sujet du commerce du bois d'œuvre résineux.
« Le secteur du bois d'œuvre résineux est très important pour notre économie, c'est pourquoi le Québec doit préserver sa compétitivité en ce domaine. Nous connaissons les préoccupations de notre industrie forestière et nous en avons fait part à la ministre Freeland dans notre lettre du 8 mars. Il est primordial pour nous que le Québec maintienne son accès au marché américain », a indiqué la ministre Dominique Anglade.
POSITION DU GOUVERNEMENT
Les dispositions d'un nouvel accord doivent tenir compte du nouveau régime forestier québécois. La part du marché américain réservée au Québec en vertu de l'Accord sur le bois d'œuvre résineux de 2006 doit être préservée.
La continuité d'une exclusion pour une trentaine de scieries québécoises situées près de la frontière américaine qui s'approvisionnent presque exclusivement des forêts du Maine doit être assurée.
L’Accord sur le bois d'œuvre résineux de 2006 avait pour objectif d'encadrer le commerce du bois d'œuvre résineux entre les deux pays. Il a été conclu à la suite d'un long conflit concernant les droits de coupe facturés par les provinces canadiennes aux entreprises qui s'approvisionnent en forêts publiques. L'Accord avait été signé le 12 septembre 2006 et a pris fin en octobre 2015. Afin d'assurer une stabilité commerciale, il est souhaitable qu'un nouvel accord soit conclu avant le 12 octobre 2016.
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