D’importantes coupures dans les laboratoires médicaux du KRTB
Rivière-du-Loup – Si le projet Optilab du ministère est mené à terme, d’importantes coupures de technologues médicaux sont à prévoir dans les laboratoires des centres hospitaliers du KRTB, des analyses qui seraient dorénavant faites à Rimouski.
Sylvain Lirette, de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), secteur Bas-Saint-Laurent, a rencontré le 22 mars les technologues du Centre hospitalier de Notre-Dame-du-Lac, ils sont 13, pour constater que cette centralisation en inquiète plusieurs.
«Aujourd’hui (24 mars), je suis au Centre hospitalier régional du Grand-Portage pour parler aux employés du laboratoire», a mentionné M. Lirette. À Rivière-du-Loup, on parle de 35 travailleurs concernés par ces changements. Trois-Pistoles a également un laboratoire, plus petit cependant avec deux technologues médicaux. À La Pocatière, on retrouve plus de 15 employés dans le secteur du laboratoire.
«On est maintenu à l’écart de ce projet dont l’échéance est en 2017. On est exclu du débat. Les économies sont où ? Le ministère est incapable de les chiffrer. C’est un joli projet pensé dans une tour à Québec. C’est peut-être bon pour Montréal, mais en région c’est inquiétant», a mentionné le représentant des technologues.
Outre des conséquences professionnelles et familiales pour les travailleurs, le projet soulève aussi des inquiétudes au niveau de la sécurité des échantillons qui seraient acheminés à Rimouski. «Il y aurait juste les urgences qui seraient traitées sur le territoire des sept anciens CSSS. Le projet Optilab est plus avancé dans d’autres régions. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les gens sont en colère. En Abitibi et sur la Côte-Nord, ce n’est pas bien accueilli également», a souligné M. Lirette.
CISSS DU BAS-SAINT-LAURENT
Ce projet vise à optimiser les services, en centralisant la majorité des analyses biomédicales autour de 14 laboratoires serveurs répartis sur le territoire québécois. Au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Daniel Côté, président-directeur général adjoint, a expliqué que l’aspect clinique de cette réorganisation sera analysé par un groupe d’experts afin de voir avec plus de précisions ce qui pourra être concentré à un seul endroit.
«C’est justement cette analyse qui nous permettra d’établir la grosseur des équipes dans les sept laboratoires associés au centre serveur. On va assurer la qualité du service et la sécurité des échantillons», a mentionné M. Côté.
Rivière-du-Loup | 35 |
La Pocatière | 15 |
Témiscouata-sur-le-Lac | 13 |
Trois-Pistoles | 2 |
Concernant les effectifs, le porte-parole du CISSS du Bas-Saint-Laurent a précisé que l’on considérera l’attrition normale en lien avec les départs à la retraite, le tout en collaboration étroite avec les représentants syndicaux : «C’est certain qu’il y aura une réorganisation, mais nous ne sommes pas capables pour le moment de déterminer le nombre de technologues médicaux qui seront déplacés.»
Quant aux économies financières potentielles, Daniel Côté soutient qu’elles seront réalisables grâce à une technologie plus performante et moins d’appareils sous-utilisés. Le tout pourrait être opérationnel d’ici deux ou trois ans.
31 commentaires
M. D'amour on a besoin de vous
rendait ce super-labo de Riki inopérant ?!? Encore les bénéficiaires payeurs
de taxes et IMPÔTS qui devraient endurer !
Économies de bouts de chandelles ? Pressions des lobbyistes ?
On reconnait bien là l'esprit ouvert vers le vide du PLQ face
aux régions...
Si le gros Barette coupe autant qu'il maigrit, restera plus que
les os dans pas long !
Nos appareils datent de la préhistoire, donnez nous des appareils de technologie plus récente et on va être performants en région.
M.Côté n'a jamais mis les pieds au laboratoire!
Il omet volontairement de parler des dommages collatéraux que cette coupure de service entraînera sur la qualité de soins aux patients ainsi que dans les autres départements des hôpitaux.
Et non, le syndicat n'a pas été consulté à aucun moment depuis le début du processus sur les coupures de postes.
Les départs à la retraite ne constitue environ que 10% de la masse salariale pour les 3 prochaines années. Les coupures visent 30% de postes en moins.
La nouvelle convention collective "super extra géniale " qui sera signée sous peu prévoit que l'employeur pourra obliger un employé dont le poste à été coupé à accepter un autre poste dans un rayon de 70 km du lieu de résidence ou du port d'attache.
Appuyez massivement les technologistes médicaux de votre région en manifestants votre mécontentement à la direction de votre CISSS et en diffusant cette information le plus possible.
Un accouchement qui tourne mal et voilà qu'on se retrouve en brousse.
Labo plus petit veut dire banque de sang moins grosse, n'ayez pas trop besoin de sang, on en a plus...
Les chirurgiens et autres spécialistes resteront-ils dans cet hôpital digne d'un CLSC? Pas certaine. Des répercussions économiques sont aussi à prévoir pour la région. Les technologues aussi devront quitter ou aller travailler au McDo.
J'ai étudié pour exercer ce métier que j'adore et je n'aurais jamais cru qu'un gouvernement pourrait tout briser de cette façon. Faut se réveiller.
http://www.cisss-bsl.gouv.qc.ca/nous-joindre/plaintes-et-droits-des-usagers
[email protected]
À RDL notre labo correspond déjà à cette norme. Mais pour Barrette c'est non, il ne veut pas s'éloigner de son plan unanime à tout le Québec. Sans considération à nos réalités physiques et géographiques.
Si les tech de Rimouski ne sont pas plus contents de ce qui se passe, cette solution serait la meilleure, nous serions là pour se séparer la tâche.
La centralisation des services va faire de gros dommages peut importe le service centralisé et peut importe le lieu de la centralisation.
Je vous invite à cesser les chicanes de clocher et à vous concerter des actions communes et mobilisantes pour sauver nos hôpitaux respectifs.
Nous souhaitons de tout coeur que les élus réalisent que tout ceci est irréaliste et stoppe leur projet.
Maintenant, comme j'ai dit, ce n'est qu'une piste de solution, s'il faut se rendre à une négociation avec le gouvernement.
Mais détrompez vous, nous ne serions pas si heureuses si cette solution était adoptée; nous aussi perderions nos emplois. Nos consoeurs des hôpitaux autour seraient obligées de venir ici, et nous à la maison si elles ont plus d'ancienneté que nous. Donc non, nous n'essayons pas de tirer la couverture.
Notre ministère a rivière du loup pas fort simoniaque tout s'en vas a Rimouski
ça sert a quoi avoir un ministre.barette ne devrait pas s'appeler M le ministre
mais M le dictateur.
Boycottons Rimouski sur le plan économique, c'est notre seul moyen de défense.