Démission de PKP : entre commotion et opportunité
Aux dires même de l’ancien candidat péquiste aux élections provinciales de 2012 et 2014 dans le comté de Rivière-du-Loup – Témiscouata, Michel Lagacé, la démission surprise du chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a créé une commotion semblable à celle de son arrivée fracassante. Mais il s'agit là d'une opportunité aussi, explications.
Ne comptez pas sur le préfet pour jouer la pleureuse. S’il admet avoir été touché par l’émotion manifestée par PKP, Michel Lagacé y voit aussi l’opportunité pour le Parti québécois de mettre l’emphase non pas sur la souveraineté, mais sur les régions.
«Ça va permettre au parti de développer un véritable discours plus intelligent pour les régions. Il y a, tous partis confondus, une absence de proposition pour les régions. Alors oui, il y a une opportunité», soutient-il.
COURSE À LA CHEFFERIE
Quant à la future course à la chefferie, deux noms sortent du lot pour l’ancien candidat. «Jean-Martin Aussant et Alexandre Cloutier sont les seuls, à ce moment-ci, qui m’apparaissent les plus à même de mener le PQ au pouvoir et de mener à bien son projet national.»
Ce dernier s’est montré beaucoup plus tiède lorsque les noms de Martine Ouellet, Bernard Drainville et Jean-François Lisée ont été évoqués. «Drainville, c’est non!», a même lancé Michel Lagacé.
Ce dernier se fait l'écho de l’unification des forces souverainistes, du Parti québécois, d’Option nationale et de Québec solidaire. «Cloutier ou Aussant comme premier ministre, l’autre à l’économie, Amir Khadir comme ministre de la Santé, Françoise David aux affaires sociales, avec d’autres ministres comme Véronique Hivon… On parlerait d’une équipe de rêve», s’est pris à rêver M. Lagacé.
Rappelons que le président régional du Parti québéois, Vincent Couture, avait donné son appui à Bernard Drainville lors de la dernière course à la chefferie du PQ. Ce dernier s'était ensuite retiré de la course pour se ranger derrière PKP.
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