Un programme novateur en mécanique industrielle
Le 16 mai, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, était au Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup. Il y a souligné l’attribution d’une aide financière de 150 000 $ par Emploi-Québec pour la création d’un programme novateur en mécanique industrielle.
Seize étudiants forment la première cohorte mise en place depuis quelques mois déjà; 8 candidats sélectionnés par des entreprises de la région qui sont déjà en emploi et 8 personnes sans emploi référées par le Centre local d’emploi de Rivière-du-Loup. L’une des particularités de ce premier programme de formation avec rémunération des candidats est que certains d’entre eux sont supportés par Emploi-Québec tandis que les autres sont rémunérés par l’entreprise.
«De plus en plus, les entreprises se sentent concernées par la formation et devront y participer. Des entreprises du Bas-Saint-Laurent sont en manque de main-d’œuvre qualifiée en mécanique industrielle pour assurer le maintien de leurs activités et leur développement», a mentionné M. Blais.
«Par ses actions à l’avant-garde et ses façons de faire adaptées aux besoins de la main-d’œuvre et des employeurs, le Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir participe activement au développement régional des MRC de Rivière-du-Loup et de Kamouraska. Je salue la mobilisation régionale qui a permis la mise en place de cette formation unique», a indiqué le député-ministre Jean D’Amour.
Benoit Ouellet, directeur du Pavillon-de-l’Avenir, a renchéri en précisant que le programme de formation avait été conçu en tenant compte des besoins spécifiques des entreprises. Elles ont travaillé en étroite collaboration avec le Pavillon-de-l’Avenir pour l’élaboration de la formation d’une durée de 663 heures, soit de la théorie à l’intérieur des murs de l’établissement scolaire et par la suite une alternance travail-études.
Quatre entreprises collaborent à cette première cohorte : Prelco, F.F. Soucy, Viandes duBreton et Premier Tech. «Pour l’instant, nous ne prévoyons pas une autre cohorte en mécanique industrielle, mais plutôt dans d’autres domaines», a-t-il noté.
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