AMT et Bombardier, le député Bernard Généreux commente
Il y a quelques jours, l’Agence métropolitaine de transport a annulé un appel d’offre de 103 M$ qui comprenait la construction et la livraison de 24 voitures à deux niveaux pour desservir des banlieues de Montréal. En raison de l’exigence d’un contenu canadien à 25%, Bombardier Transport était seule sur les rangs.
L’Agence a annulé l’appel d’offre et refusé la proposition de Bombardier du revers de la main, plaidant que le matériel technique ne serait pas conforme au bon de commande et que la livraison ne respecterait pas le délai requis.
« Rien n’indique que l’usine de La Pocatière aurait été la première bénéficiaire de ce contrat, mais il est indéniable que cela aurait eu un impact » affirme le député Bernard Généreux. Il ajoute «cette décision ne tient pas la route. S’il n’y a que six mois d’écart entre les deux parties, soit entre la livraison demandée par AMT 24 mois et celle estimée par Bombardier 30 mois, il n’est pas concevable que la meilleure solution soit de relancer un appel d’offres international. Cela défie la logique.»
M. Généreux suspecte qu’il y ait un autre enjeu derrière cette décision et qu’il soit probablement lié à l’arrivée d’un train électrique dans la métropole. En abolissant l’exigence d’un certain pourcentage de contenu canadien, les retombées profiteraient alors à d’autres pays, craint le député.
« L’usine de La Pocatière a démontré à maintes reprises sa résilience et cette fois-ci ne fera pas exception. Elle appuiera le parc des usines de Bombardier Transport, dans l’obtention de ce contrat » conclut le député.
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