Bernard Généreux dit « oui » à la gestion de l’offre
Le député fédéral de la circonscription Montmagny―L’Islet―Kamouraska―Rivière-du-Loup Bernard Généreux a précisé sa position dans le dossier de la gestion de l’offre.
Alors que son collègue de Beauce et candidat à la chefferie du Parti conservateur Maxime Bernier affirme qu’il veut rouvrir le dossier de la gestion de l'offre et se questionne sur sa pertinence dans les secteurs du lait, des œufs et de la volaille; pour M. Généreux il ne fait aucun doute que la gestion de l’offre est une nécessité.
« La chose est sans équivoque pour moi! Pas question de rouvrir le dossier de la gestion de l'offre! Qu'un candidat souhaite en parler dans sa plateforme, je considère que c'est de son ressort. Toutefois, force est d’admettre que ce n'est pas la position du parti telle que défendue lors des accords de libre-échange que nous avons négociés dans les dernières années. Notre région dépend en grande partie de la production agricole sous la gestion de l'offre. Je crois qu'il est inconcevable que nous regardions même la possibilité de l'abolir » soutient le député. « Que des candidats dans une élection pour un poste de chef aient des politiques à mettre de l'avant est tout à fait normal, mais cela n'engage que ces mêmes candidats et non pas les députés en place, sauf avis contraire de leur part», renchérit M. Généreux.
En effet, dans l’énoncé de la politique du Parti il est écrit qu’il est dans l’intérêt du Canada et du secteur agricole que les industries sujettes à la gestion des approvisionnements demeurent viables. Un gouvernement conservateur appuiera la gestion des approvisionnements et son objectif d’offrir aux consommateurs un produit de grande qualité à un bon prix et avec un rendement raisonnable pour le producteur.
L’industrie bioalimentaire québécoise a connu une croissance de son produit intérieur brut en 2014 pour s’établir à 22,2 milliards de dollars, ce qui représente 7% de l’économie québécoise et 22% de l’ensemble bioalimentaire canadien, selon Statistique Canada. Le lait figure au premier rang de la répartition de la production agricole du Québec avec près du tiers de la production et les viandes et volailles occupent le quart des activités de transformation alimentaire.
Selon les plus récent chiffres fournis par les Producteurs de lait du Québec, dans les régions de Chaudière-Appalaches et du Bas-St-Laurent 1 880 fermes laitières sont sous la gestion de l’offre. Au Bas-St-Laurent, à titre d’exemple 5 102 emplois directs, indirects et induits découlent de l’industrie laitière, la valeur de la production est de 250,7 millions de dollars et la contribution au PIB est de 401,2 millions de dollars.
«Aussi, comme promis en campagne électorale, je défendrai les agriculteurs, les politiques qui favorisent leur développement ainsi que la relève qui est particulièrement importante pour notre vitalité économique» déclare le député.
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