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Un été anémique pour la cuisine de rue à Rivière-du-Loup

durée 8 juin 2016 | 15h42
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Les amateurs de bouffe de rue devront prendre leur mal en patience, puisque le moratoire concernant les camions-restaurants est encore en force pour l’été 2016, en attendant la position finale du conseil de la Ville de Rivière-du-Loup.

    «On a voulu protéger les commerces existants. Le cout des permis était bas, et certains ne respectaient pas les normes en vigueur, notamment en ce qui a trait à la récupération des graisses. On manquait de contrôle», a expliqué le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache.

    PERMIS

    Même s’il a vendu son camion-restaurant le Shack 79 à un entrepreneur de Drummondville, l’ancien propriétaire Frédéric Ouellet se souvient d’avoir regardé deux fois plutôt qu’une la facture pour un permis de vendeur itinérant sur le territoire de la Ville de Rivière-du-Loup, qui se chiffrait à environ 250$.

    «J’étais prêt à payer autour de 1 000$ pour m’installer, en échange de services et d’un emplacement avec du stationnement », estime-t-il. M. Ouellet souligne que de telles entreprises permettent de mettre de la vie dans les communautés et d’animer certains secteurs de la ville. Le Parc du Campus-et-de-la-Cité est selon lui l’un des points névralgiques pour l’installation d’un camion-restaurant.

    MORATOIRE

    L’annonce d’un moratoire de la part de la Ville de Rivière-du-Loup, qui est venue après la vente du Shack 79, vient confirmer sa décision. «Avec cette mesure, c’est certain que j’aurais moins pu sortir avec le camion. L’avoir gardé, j’aurais essayé de trouver un terrain d’entente avec eux, c’est certain», souligne-t-il.

    D’autres se questionnent à savoir si la demande, avec un bassin de population de 20 000 personnes, est suffisante pour les commerçants qui se trouvent déjà sur le territoire. «Il y a déjà beaucoup de commerces de restauration rapide à Rivière-du-Loup. Notre position finale n’a pas été prise», a complété le maire de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache.

    Un commerçant possédant un camion-restaurant ne peut donc pas s’installer cet été à Rivière-du-Loup, sauf à des endroits bien précis lors de festivals et d’évènements. Cette question sera adressée lors de la révision du plan d’urbanisme, cet automne.

    RESTAURATION MOBILE

    La restauration mobile n’est pas un nouveau phénomène. Elle a pris naissance dans les années 1850. Les véhicules étaient principalement utilisés pour le transport des animaux de boucherie et du matériel de cuisine au Texas, afin de nourrir les migrants lors de la Guerre de Sécession.

    Les premiers «food trucks» sont par la suite apparus au 19e siècle dans les grandes villes et étaient populaires auprès des travailleurs de nuit. La tendance est ressurgie au cours des dernières années aux États-Unis.

    Il s’agit d’une avenue originale pour les restaurateurs de vendre de la nourriture, et générer des revenus, sans toutefois lancer un restaurant, dans un contexte économique plus difficile. Certains attribuent leur montée en popularité aux réseaux sociaux

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