Les Premières nations du Québec s'opposent au pipeline Énergie Est
Les chefs des Premières Nations Québec-Labrador ont adopté une résolution le 15 juin lors de la rencontre de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) pour s’opposer officiellement au pipeline des sables bitumineux « Énergie Est » de TransCanada.
Les Premières Nations au Québec-Labrador ont suivi le projet de près depuis son annonce en 2013 et arrivent à la conclusion que le pipeline constitue une menace sérieuse aux terres, à l’eau et à l’avenir de leurs peuples.
«Nos nations continueront de s’opposer et de lutter contre les projets qui représentent un danger significatif, qu’il s’agit du pipeline des sables bitumineux Énergie Est, de projets de sables bitumineux sur rail comme au port de Belledune, les mines d’uranium et les forages de gaz ou de pétrole dans le golfe du St-Laurent», a affirmé le chef de l’APNQL Ghislain Picard
La résolution adoptée par les chefs des Premières Nations au Québec-Labrador prévoit qu’en dépit de questions de compétences fédérale et provinciale à l’égard du projet, les Premières Nations, incluant celles au Québec-Labrador, peuvent exercer leur propre compétence inhérente sur le projet Énergie Est en vertu de leur pouvoir inhérent de gouverner et protéger leurs territoires et leurs peuples.
Selon Greenpeace Canada, «le non catégorique des Premières Nations vient s’ajouter à la majorité de la population, aux quelque 300 municipalités et aux agriculteurs de l’UPA qui ont déjà exprimé leur opposition. Les gouvernements doivent se rendre à l’évidence, il n’y a pas d’acceptabilité sociale pour ce pipeline qui ne pourra pas être construit», a commenté le responsable de la campagne Climat-Énergie, Patrick Bonin.
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