Coupes au CISSS : la FIQ interpelle Jean D’Amour
Une centaine de personnes professionnelles en soins ont manifesté, ce mercredi 29 juin, devant le bureau de la circonscription du député-ministre Jean D’Amour afin de dénoncer les compressions budgétaires annoncées par le CISSS du Bas-Saint-Laurent, mais aussi pour lui demander d’agir dans le dossier.
« Il est temps que M. D’Amour intervienne auprès du ministre Barrette pour dire que les coupes doivent suffire. Au niveau du Bas-Saint-Laurent, c’est tout près de 120 postes, majoritairement des infirmières et infirmières auxiliaires, qui sont touchés (…) Ce n’est pas vrai que cela n’aura pas d’impacts sur les citoyens », a déclaré Édith Samson, présidente locale du Syndicat des professionnelles en soins du Québec (SPSQ) qui fait partie la FIQ.
Les manifestants, venus d’un peu partout au Bas-Saint-Laurent, de la Matanie à La Pocatière, ont fait du bruit pendant plus d’une heure au coin des rues Fraser et de l’Hôtel-de-Ville, à Rivière-du-Loup.
« On parle juste d’argent, on ne parle plus de patients; au CISSS Bas-Saint-Laurent, plus rien pour nos patients; dépenses coupées, on ébranle les soins de qualité », faisaient d’ailleurs partie des nombreux slogans chantonnés lors de la manifestation.
« POSTES VACANTS »
Impossible que les coupes de 20 M$ dans les établissements de santé de la région n’aient pas un impact négatif sur les services offerts aux citoyens, a martelé la FIQ. En ce moment, les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes sont à bout de souffle, à la limite de ce qu’elles peuvent faire.
Lors de l’annonce du nombre de 118 postes abolis au Bas-Saint-Laurent il y a deux semaines, l’administration du CISSS s’est défendue en mentionnant qu’une cinquantaine d’entre eux étaient des postes vacants. Toutefois, la réalité est bien autre que des bureaux vides.
« C’est décevant, parce que quand Mme Malo nous parle de postes vacants, c’est qu’elle ne comprend pas ce qui est fait au quotidien. Ces postes sont des postes dont les personnes sont parties à la retraite, mais qui étaient réservés », a ajouté Mme Samson, rappelant qu’à Rivière-du-Loup, plusieurs postes sont supprimés en chirurgie et en pédiatrie.
La FIQ craint maintenant les nouvelles annonces attendues à l’automne.
Au Québec, la FIQ représente plus de 66 000 membres, soit la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics.
1 commentaires
Cette femme simple n'était pas celle qui échange son Coeur pour une limousine et un chauffeur garde-du-corps. En Grande-Bretagne, on vient de dire que les aînés n'auraient pas dus avoir le droit de voter pour rester ou sortir de l'Europe. Ce type de mépris à l'égard de celles et ceux qui permettent aujourd'hui à celles et ceux d'étudier à bon marché, ce sont les aînés. Respectez les, sinon, garde à leur pouvoir !