Manifestation : l’APTS à la défense du réseau régional de santé
Des dizaines de membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) ont brandi drapeaux et affiches, ce jeudi 14 juillet, devant le CHRGP de Rivière-du-Loup afin de dénoncer les compressions budgétaires annoncées par le CISSS du Bas-Saint-Laurent, mais aussi la centralisation des laboratoires médicaux telle que prévue par le projet OPTILAB.
Ainsi, un peu à l’instar de la FIQ qui interpelait à la fin juin le député-ministre Jean D’Amour, l’APTS est sortie dans la rue pour sensibiliser la population sur les actions dévastatrices du gouvernement sur le réseau régional de santé et de services sociaux.
«Les gens doivent savoir que les choix gouvernementaux visent à déresponsabiliser l’État et à privatiser notre système de santé. On veut nous ramener en arrière, à une époque où une région comme la nôtre ne bénéficiait pas des mêmes services que les grands centres», a martelé Sylvain Lirette, porte-parole régional de l’APTS.
À la suite de la réduction budgétaire de 20 M$ imposée au CISSS, c’est 118 postes qui seront abolis. Au KRTB, il est question de 41 postes. L’APTS se dit déçu de l’attitude du gouvernement, mais aussi de l’administration locale du CISSS qui a essayé de calmer le jeu en affirmant qu’une cinquantaine de ces postes étaient «vacants».
«Le gouvernement nous a soumis à des années d’austérité avec des compressions à répétition, sans égard pour leurs répercussions. Et maintenant, il se targue d’avoir dégagé un surplus qu’il va utiliser pour faire des cadeaux ici et là à des fins éditorialistes. Nous ne sommes pas dupes», a renchéri la présidente nationale, Carolle Dubé.
OPTILAB
En point de presse, les représentants de l’APTS ont également abordé le projet OPTILAB, qui touche plusieurs de leurs membres. Avec la réorganisation des laboratoires vers Rimouski, on perd les services de proximité dont bénéficiait la région, clame-t-ils.
«Cette centralisation vers Rimouski, on avance là-dedans et on va savoir les couts du transport à la toute fin du processus. C’est inimaginable le cout de transport qui va y avoir. On répare quelque chose, alors que rien n’est brisé», déplore Sylvain Lirette.
L’APTS réclame d’ailleurs un moratoire sur l’implantation de ce projet. L’organisation invite la population à signer la pétition le réclamant.
Notons qu’un rassemblement semblable s’est également tenu à Rimouski, en présence du député péquiste Harold Lebel.
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