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Usine de biométhanisation et les bacs bruns : Conformes au plan établi

durée 18 juillet 2016 | 06h54
  • Afin d’être certains que les bonnes informations soient diffusées à propos de l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup, la SÉMER souhaite apporter quelques précisions à la suite d’un reportage télé.

    Tel qu’il est mentionné, l’usine reçoit effectivement entre 30 et 40% de la matière qu’elle pourrait recevoir. Toutefois, ce pourcentage n’est pas de nature à décevoir les gestionnaires de l’usine, mais respecte plutôt en tous points le plan qui a été établi, au départ. « Comme ce fut le cas avec le bac bleu pour le recyclage, les gens ont besoin de temps et c’est normal. Nous sommes en pleine progression, les gens adoptent de plus en plus le bac brun et nous sommes très satisfaits des résultats. Qui plus est, la qualité de la matière que nous recevons s’améliore sans cesse, ce qui est de bon augure pour la suite », explique Serge Forest, directeur général de la SÉMER.

    Détail très important : les résidus ne sont pas simplement brûlés, faute de quantité suffisante de matière, mais sont plutôt traités, ce qui produit, selon l’objectif souhaité, du biogaz. C’est ce biogaz qui est brûlé, alors que la matière, appelée digestat, sert notamment de fertilisant pour le secteur agricole. « Il faut savoir que le biogaz est le produit de la biométhanisation, que ce même biogaz est traité afin de le purifier pour atteindre une qualité raisonnable. On fait des ajustements, on y travaille depuis plusieurs mois. Et on pourra, très bientôt, commencer la vente de notre propre GNL renouvelable », ajoute M. Forest. Quant à la rentabilité de l’usine, cela respecte également le plan d’affaires qui prévoyait une rentabilité de 5% à partir de la troisième année d’exploitation.

    « Ce que les gens doivent retenir, c’est que ça vaut la peine d’adopter le bac brun. Les résidus organiques qui nous sont acheminés sont traités et sont indispensables au fonctionnement de l’usine. Qui plus est, il ne sera plus permis d’enfouir des matières organiques dans les sites actuellement utilisés à partir de 2022. Alors, ce qu’il faut se dire, c’est que nous avons déjà commencé à prendre de bonnes habitudes et ça progresse très bien », conclut Serge Forest.

     

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