Un écocentre pour les matières industrielles sera aménagé à Cacouna
Un nouvel écocentre commercial sera aménagé au cours de la prochaine année près du lieu d’enfouissement technique à Cacouna. La dimension finale du terrain n’est pas encore fixée, mais devrait avoisiner les 5 000 mètres carrés.
Cet écocentre acceptera les matières industrielles, afin de faire la récupération de produits chimiques, de peinture et de matériaux de construction. Co-Éco en assurera la gestion.
En séance du conseil le 15 aout, la Ville de Rivière-du-Loup a donné son approbation au projet de bail à intervenir avec la MRC de Rivière-du-Loup pour la location d’un terrain.
«On doit travailler les plans et les faire approuver par le ministère de l’Environnement. On est sur la planche de travail. Ce lieu va permettre la circulation des conteneurs», a précisé le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache.
Ce dernier confirme que la volonté première de la Municipalité était de retravailler l’écocentre de Rivière-du-Loup avec ce projet. «Si on veut rester sur place, on doit faire l’acquisition de terrains autour», a-t-il commenté. Le projet a finalement été déplacé au lieu d’enfouissement technique de Cacouna.
L’écocentre de Rivière-du-Loup, situé au 100, rue Delage à Rivière-du-Loup, est quant à lui destiné aux clients résidentiels.
BATAILLE JURIDIQUE
La Ville de Rivière-du-Loup porte en appel une décision de la Cour supérieure rendue le 1er juillet 2016 concernant le calcul des matières résiduelles utilisées comme matériaux de recouvrement dans le tonnage des matières reçues au lieu d’enfouissement technique.
Elle souhaite utiliser des matières telles que de la cendre, du bois compressé et de la terre décontaminée afin de recouvrir les déchets, sans qu’elles ne comptent dans le tonnage du site, limité à 50 000 tonnes par an. Pour le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache, cette initiative s’inscrit dans une dynamique d’économie circulaire.
«C’est la vie et la survie d’entreprises en lien direct avec la récupération. On se bat pour nous et l’ensemble des villes au Québec qui ont un site comme le nôtre. On a décidé d’aller de l’avant, on a demandé de l’aide de l’UMQ afin de partager les frais d’aller en appel. Ce serait un dossier de jurisprudence. On est rendu trop loin et on espère encore gagner», a commenté le maire de Rivière-du-Loup.
Pour le moment, la Ville doit se procurer du sable au cout évalué entre 125 000$ et 150 000$ par année pour recouvrir les déchets au lieu d’enfouissement technique de Cacouna.
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