Résidence du Havre : entente à l’amiable avec la famille d’une victime
La famille de Paul-Étienne Michaud, cet homme qui avait été pointé du doigt à tort par le gardien de nuit Bruno Bélanger comme étant à l’origine de l’incendie de la résidence du Havre de L’Isle-Verte, aurait conclu à une entente à l’amiable avec les responsables des lieux. Une poursuite avait été intentée il y a quelques mois déjà.
L’information a été confirmée le mardi 10 janvier par l'avocate de la famille, Me Audrey Létourneau. Contacté à ce sujet, Roch Bernier a refusé de commenter le dossier. L'entente est d'ailleurs scellée par une entente de non-publication.
Jean-André Michaud et sa sœur Linda Michaud poursuivaient ainsi le copropriétaire de la résidence et son gardien de nuit, Roch Bernier et Bruno Bélanger, pour un montant de 180 000 $. Dans leur requête à la cour, ils réclamaient à chacun des défendeurs 60 000 $ pour compenser l’atteinte à la dignité et l’atteinte à la réputation qu’ils ont subie. Un montant de 15 000 $ chacun est aussi demandé en dommages punitifs.
La famille de Paul-Étienne Michaud avait fait les manchettes bien malgré elle en janvier 2014, alors que M. Bélanger, témoin de première ligne dans cette affaire, avait rapidement déclaré au journal Le Soleil qu’il croyait que M. Michaud était à l’origine du brasier en raison d’une cigarette dans sa chambre. Selon la thèse principale de l’enquête policière, le foyer de l’incendie serait cependant la cuisine.
Dans les dernières années, l’hypothèse de Bruno Bélanger est restée dans l’imaginaire collectif et a causé du tort à la famille Michaud. Dans la demande introductive d’instance, on faisait état que les demandeurs «ressentent et vivent une profonde tristesse en raison du manque de respect flagrant dont ils ont été victimes». Il est également mentionné que Jean-André Michaud a subi des dommages psychologiques «en raison du sentiment de culpabilité et de la peur du regard des autres».
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