Ardeurs refroidies pour l’accueil de réfugiés à Rivière-du-Loup
Si Rimouski est devenue le 11 janvier la 14e ville d’accueil des personnes immigrantes et réfugiées prises en charge par l’État, les démarches de Rivière-du-Loup sont pour l’instant sur la glace, en vue de 2017.
L’intérêt de Rimouski pour devenir une terre d’accueil ne s’est pas essoufflé, et la Ville a ainsi obtenu son titre officiel de la part du ministère. Les ardeurs de Rivière-du-Loup se sont toutefois amenuisés au fil du temps, malgré une ouverture certaine. Cette dernière se dit cependant toujours intéressée à accueillir immigrants et réfugiés. «La priorité a été mise ailleurs, mais nous avons toujours l’intention de nous impliquer, en lien avec le milieu communautaire également», a précisé le directeur des communications de la Ville de Rivière-du-Loup, David Lemelin.
Une entente existante avec l'organisme Accueil et Intégration B.S.L de Rimouski., partenaire du ministère sera bonifiée de 349 113 $ pour permettre le soutien nécessaire à l'installation et à l'intégration de 200 personnes réfugiées prises en charge par l'État entre janvier 2017 et juin 2019.
Rimouski s'ajoute ainsi à la liste des villes de destination des personnes réfugiées prises en charge par l'État qui comprenait déjà Montréal, Québec, Laval, Longueuil-Brossard, Trois-Rivières, Saint-Hyacinthe, Drummondville, Victoriaville, Joliette, Gatineau, Sherbrooke, Saint-Jérôme et Granby.
Les cinq principaux pays de naissance de la population immigrée présente dans l'agglomération de Rimouski sont la France (25 %), la Chine (6,4 %), le Mexique et le Gabon (4,7 % chacun) ainsi que la Belgique (4,1 %). En date du 31 décembre 2016, 7 431 personnes réfugiées syriennes ont été accueillies en sol québécois, dépassant ainsi l'objectif du Québec d'accueillir au total 7 300 personnes en 2015 et en 2016.
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