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Optilab : la CSN inquiète pour les services de santé au Bas-Saint-Laurent

durée 27 janvier 2017 | 11h41
  • Les citoyens de la région et les membres du personnel du CISSS du Bas-Saint-Laurent ont démontré lors d’une manifestation tenue le 22 janvier à Mont-Joli leur vive inquiétude face aux répercussions qu’aura le projet Optilab visant la centralisation des laboratoires de la région à Rimouski.

    Les membres de la CSN ont exigé un moratoire sur ce projet controversé en raison des pertes d’emploi et des pertes d’expertise pour la région. Selon eux, il risque de nuire à l’accès aux services de santé au Bas-Saint-Laurent.

    Le projet Optilab prévoit que d’ici environ deux ans, 70 % des analyses médicales des échantillons et des prélèvements seront effectués à l'hôpital de Rimouski, étant donc transportés d'un hôpital à l'autre. Pourtant, la CSN, la seule organisation qui dispose formellement d’un forum pour faire valoir ses préoccupations au sujet d’Optilab, regrette que ses recommandations n’aient toujours pas été entendues par le ministre de la santé, Gaétan Barrette. «Il y a de nombreuses incertitudes qui subsistent, notamment en matière de retards ou de pertes d'échantillons qui pourraient se produire, puisque les risques vont augmenter avec la multiplication des transports d’échantillons», a expliqué la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent - CSN du Bas-St-Laurent, Nancy Legendre.

    La date d’implantation prévue du projet, le 1er avril, arrive à grands pas et de nombreuses questions subsistent au sujet de la sécurité des analyses et de l'efficacité des suivis. La CSN exige donc un moratoire, le temps que les discussions au sein du comité national paritaire se poursuivent afin d’évaluer tous les impacts et de trouver des solutions.

    Kate Vézina, technologiste médicale et présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé du Kamouraska - CSN souligne de son côté les nombreuses pertes d’emploi dans la région liées au projet Optilab, puisque la CSN entrevoit une diminution de 20 % des heures travaillées sur cinq ans.

    La demande de moratoire sur le déploiement d’Optilab s’inscrit au cœur du plan d’action de la CSN dans le cadre de la campagne «Ma place en santé, j’y tiens», qui dure depuis plusieurs mois.

     

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