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La sécurité en zone scolaire, une responsabilité partagée

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durée 3 février 2017 | 06h58
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

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    Dans son autobus, Gilles Fraser transporte chaque matin près d’une quarantaine d’élèves de maternelle, 1ère et 2e année vers l’école La Croisée I. Presque quotidiennement, il observe des comportements à risque, tant du côté des élèves que des conducteurs du secteur de la rue Témiscouata.

    «On voit des comportements à risque près du pont d’Amours à Saint-Ludger, on dirait que les conducteurs sont tous pressés de rentrer à la maison, lors du transport des élèves du secondaire», souligne M. Fraser. Les usagers de la route ne respectent pas la signalisation des autobus scolaires, lors d’arrêts.

    D’autres secteurs sont toutefois plus problématiques, dont celui de l’Anse au Persil, où plusieurs automobilistes s’engagent même si les feux clignotants sont allumés. «La rue Beaubien est également un endroit critique, certains conducteur ne prêtent même pas attention aux clignotants», explique Sylvain Brousseau, directeur du transport scolaire Camille Mailloux RDL.

    Contrevenir à une telle signalisation peut pourtant couter cher aux conducteurs. Si ces derniers sont retracés ou pris sur le fait, ils s’exposent à neuf points d’inaptitude et une amende de 200$, plus les frais. «Les clignotants sont là pour sécuriser les enfants qui embarquent ou qui quittent l’autobus. Ça reste toujours une minorité qui ne respecte pas les règles», explique Sylvain Brousseau. Une minorité qui, chaque jour, met en danger les jeunes élèves.

    Les transporteurs scolaires travaillent de concert avec les commissions scolaires, les écoles et la Sûreté du Québec quotidiennement pour veiller au bienêtre des écoliers. «Il faut être prudents et vigilants. Si certains automobilistes partaient quelques minutes plus tôt, ils n’auraient pas besoin d’être si pressés», constate Gilles Fraser. Des caméras ont par ailleurs été installées dans certains de ces autobus, afin de cibler des contrevenants.

    Les élèves qui se rendent à l’école à pied peuvent parfois être à risque s’ils marchent trop près des autobus. D’autres plus turbulents créent des distractions pour le conducteur à l’intérieur de l’autobus. «Les jeunes avec un comportement problématique parfois demanderaient une discipline constante, mais c’est impossible», précise M. Fraser. Certains véhicules sont toutefois équipés d’un micro qui évite au conducteur de devoir lever le ton pour que leur voix porte jusque derrière l’autobus afin d’avertir les jeunes turbulents.

    Camille Mailloux  RDL compte 26 autobus qui transportent des élèves de Rivière-du-Loup, Saint-Arsène, Saint-Modeste, Saint-Antonin, Saint-Épiphane, en plus de 4 autres dans le secteur de Pohénégamook.

    La campagne de sécurité en transport scolaire se tient dans toutes les écoles du Québec du 30 janvier au 10 février.

    » À lire aussi : «M'as tu vu?» - Prudence et vigilance dans les zones scolaires

     

    commentairesCommentaires

    1

    • MI
      mère inquiète
      temps Il y a 7 ans
      Il y a aussi les automobilistes que malgré les pancartes et affiches et la logique évidente décide de circuler dans les stationnement d'autobus durant les heures scolaires. Une cours d'école demeure une cours d'école les automobilistes utiliser votre jugement svp avant qu un accident arrive.
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