Des règles pour la période de questions à Rivière-du-Loup
La Ville de Rivière-du-Loup emboitera le pas au cours des prochaines semaines à d’autres villes comme Blainville et Rimouski et prépare une règlementation entourant la période de questions lors des séances publiques du conseil.
Selon le maire de la Ville de Rivière-du-Loup Gaétan Gamache, cette démarche découle d’une recommandation émanant de la Commission municipale du Québec. «On souhaite avoir une meilleure efficacité et permettre plus de citoyens de pouvoir poser leurs questions en lien avec l’ordre du jour. Les séances publiques ne sont pas un lieu pour les commentaires blessants et les attaques gratuites», a expliqué M. Gamache.
Le projet de règlement prévoit une procédure à respecter lors de la prise de parole, la formulation et l’objet de la question. En voici un extrait :
Lors de la période des questions, chaque personne bénéficie d’une intervention d’une durée de 10 minutes ou d’un maximum de deux questions, à laquelle peut s’ajouter une question complémentaire en lien direct avec la réponse donnée, selon la première des deux échéances qui se présente.
Tout intervenant, qui de façon évidente selon l’appréciation du président de la séance, abuse de la période de question, soit par la longueur des questions et/ou par le nombre de questions posées, peut se faire ordonner de mettre fin à son intervention et reprendre son siège.
La période s’étendra donc sur une durée maximale d’environ une heure, sauf si le sujet revêt une plus grande importance. Le maire rappelle que l’objectif n’est pas de museler les citoyens, mais plutôt de leur permettre de poser plus de questions, dans un cadre respectueux et ouvert. Certains citoyens ont dénoncé cette initiative, estimant que leur droit de parole est bafoué. Le projet de règlement fera l’objet de discussions en plénier, et devrait revenir au prochain conseil de ville pour approbation.
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