Le Vrac : s’investir au centre-ville
En plus d'avoir incorporé son entreprise en novembre dernier et d’avoir obtenu une certification biologique de la part d’Ecocert, Jean-Louis Levesque, propriétaire du magasin Le Vrac de Rivière-du-Loup, renouvèle sa confiance envers son milieu et continue de faire des affaires au centre-ville, sur la rue Lafontaine.
Même si certains supermarchés et réseaux de grande distribution offrent également des produits en vrac, Jean-Louis Lévesque persiste et s’inscrit dans le commerce de proximité, en créant une habitude chez le consommateur. Il se présente comme une alternative indépendante des grandes chaines.
Près de deux ans après sa création, le Vrac a augmenté son offre de près de 200 produits, et en offre maintenant plus de 750, comparativement à 550 en 2015. «J’y vais selon les demandes directes des clients. Je souhaite conserver une idéologie de commerce de proximité. On fait des ajouts aux tablettes en fonction de l’offre et de la demande», explique Jean-Louis Levesque.
Le Vrac remet dans le milieu 20 000$ annuellement, principalement dans le cadre d’activités pour les jeunes, notamment avec la Maison de la famille du KRTB, les maisons de jeunes et les écoles de la région.
Une petite structure s’est également mise en place entre certains commerces louperivois. Par exemple, le Vrac est fournisseur en épices pour Pat BBQ, et lui permet en échange de présenter ses produits sur ses tablettes. «Nous sommes un peu contraints dans l’espace physique de la boutique pour pouvoir faire d’autres plus grosses collaborations», souligne M. Levesque. Il souhaite remédier à la situation au cours de la prochaine année.
Le Vrac a également conclu une entente avec la Minoterie des Anciens de Sainte-Anne-des-Monts, qui donne une dimension plus régionale au commerce de proximité. Leurs produits sont cultivés et transformés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
Même s’il a observé une augmentation de 5 à 6 % de son chiffre d’affaires entre 2015 et 2016, Jean-Louis Levesque ne vise pas l’augmentation, mais mise plutôt sur la satisfaction de sa clientèle régulière, et une approche personnalisée. Le propriétaire du Vrac le rappelle, il est au centre-ville pour y rester, c’est la pièce centrale de son investissement social et financier.
7 commentaires
Bonne continuité.
c'est drôle, moi quand je lis le texte, je trouve qu'il est vraiment personnalisé pour l'entreprise en question. Par exemple, je verrais mal remplacer "le Vrac" par "Mercerie Vézina" et "Jean-Louis Lévesque" par "Hervé Hodgson", car si j'essaie, c'est quasiment illogique d'un bout à l'autre (particulièrement le bout qu'on parle des épices de Pat BBQ). Pourtant, mes compétences en lecture sont pas si pire me semble, puisque j'ai au moins 9 années d'études supplémentaires à un secondaire 3 (2e cycle universitaire, pour faire plus simple!). En tout cas.
À bon entendeur, salut!