Déversements de pétrole : un projet de recherche pour la protection de l'eau douce
Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) compte parmi les partenaires du projet de recherche sur les mesures d’urgence innovantes pour la protection de l’eau douce face aux déversements de pétrole non conventionnel, intitulé «Étude approfondie du comportement du pétrole non conventionnel : protection des sources d'eau».
Ce projet, subventionné par le Conseil de la recherche en sciences naturelles et génie (CRSNG) pour un montant total de 660 000$, est chapeauté par la professeure et ingénieure Rosa Galvez, de l’Université Laval. Face aux catastrophes des dernières années (rivière Kalamazoo en 2010, Lac-Mégantic en 2013), sept organisations de recherche, de concertation en environnement, ainsi que des députés se regroupent autour de l’enjeu de la préservation sources d’eau douce lors d’un déversement de pétrole non conventionnel, grâce au développement de produits et d’interventions efficaces pour améliorer l’élimination du pétrole et stimuler les procédés d’atténuation naturelle et de biodégradation.
«Il est grand temps d’agir et nous espérons que les résultats de notre recherche indépendante, qui devraient être diffusés vers la fin de 2019, pourront contribuer à une meilleure gestion des catastrophes naturelles dues aux déversements de pétrole non conventionnel», soutient la professeure Galvez. Mais d’ici là, la directrice du CREBSL, Luce Balthazar, met en garde l’industrie et les décideurs. «Ce projet est un atout majeur pour la protection de l’eau douce du Québec à moyen terme. Mais il ne faut pas perdre de vue que l’objectif premier des gouvernements doit être d’enclencher la transition énergétique et de réduire la production, le transport et la consommation de pétrole. Ultimement, les risques de déversements doivent être significativement diminués par la baisse de la demande pour les hydrocarbures comme source d’énergie», affirme Mme Balthazar.
1 commentaires
Beau travail et un article bien produit.